Aux limites de l’enfermement de l’enclos

L’enfermement du site à l’intérieur de son mur est vieux de près de deux siècles. Minutieusement gardé par la Marine, l’enclos a conservé son intériorité, ce qui en fait aujourd’hui le site le plus vieux du vallon. On peut aujourd’hui avoir deux rapports à cet enfermement. D’abord vouloir le dépasser, par delà ses limites, le traverser, afin de créer un passage. Mais aussi vouloir conserver cet enfermement, intime, intérieur, de ce site doyen du vallon. Le projet veut travailler à la limite entre ces deux rapports à l’enfermement, entre passage et intériorité. Le mur, la limite physique, vient les unir. L’eau, les arbres et les édifices humains qui occupent l’intérieur de l’enclos jouent ce double jeu du passage et de l’intériorité.

L’eau ; La rivière passe en chantant. L’ancien lavoir reflète le ciel dans un moment de pause

Les arbres ; Les grands solitaires ponctuent le parcours. Les bois invitent à une pause dans leur intériorité ombragée

Les édifices humains ; Le passage couvert est un hymne au passage. Les thermes, un hymne à notre rapport à l’eau, dans l’introspection.