La Penfeld et la route de Brest

A la porte Nord de la ville, là où se touchent Brest, Guilers et Bohars, deux lignes se croisent. La route de Brest, départementale pressée surgissant de Bellevue, recoupe une Penfeld diminuée. Entraînée dans sa course, la route de Brest cisaille énergiquement et traverse champs, villages et lotissements. A mi-chemin de sa source, la rivière…

Entrée de ville

L’entrée de ville est une frange épaisse entre le territoire urbanisé et les grands espaces agricoles et boisés. Les situations de « bout de ville » et de « fond de Penfeld » qui la caractérisent véhiculent leurs propres enjeux et imaginaires. Visibilité, hors d’échelle et surenchère. Grand paysage, campagne, nature.

Le MIM, le long de la route de Brest, au fond de la Penfeld

L’implantation du MIM découle de sa situation entre deux lignes : la Penfeld et la route de Brest. Ces deux axes majeurs sont en effet les premiers supports du flux alimentaire. Renaturée et rendue navigable, la Penfeld approvisionne le marché et/ou permet l’exportation des produits aux heures de marée haute, par l’intermédiaire de nouveaux quais. De…

La porte agroalimentaire métropolitaine

Plus qu’une interface ville-campagne, la porte Nord de la ville articule les territoires de la métropole et du Pays de Brest : le bassin maritime de la rade, l’agglomération Brestoise et l’arrière-pays rural. Étendu sur 89 communes, il compte une diversité de paysages littoraux, ruraux et urbains. Le territoire est alors marqué par sa dimension…

Marché d’intérêt métropolitain

Le MIM est un Marché d’intérêt métropolitain, à vocation agroalimentaire. Valorisant les territoires de la métropole et leur mise en relation au sein du Pays de Brest, cette plate-forme de services hybride deux secteurs : la transformation alimentaire, par la création d’un abattoir de proximité et d’ateliers de transformation collectifs (boucherie, légumerie, fromagerie …), et…

Une mise en valeur des circuits courts

Le développement des circuits courts Développés dès les années 1970, à travers les politiques territoriales en faveur de l’agriculture périurbaine, les circuits courts participent à cette reterritorialisation de l’alimentation. Ils sont par définition « un mode de commercialisation des produits agricoles, qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente…

Former la route, modeler la pente et guider les cheminements.

En colonisant la pente, le MIM constitue une limite franche de la renaturation. Contrairement à la traverse des serres énergétiques, le marché arrête le bois par l’artificialisation du paysage. Organisées en couches, les fonctions se superposent des plateaux aux quais de la Penfeld. La topographie oriente ainsi les accès : une entrée publique en bas de la…

Construire la pente

Dans la recherche d’une implantation mesurée, le MIM construit la pente par le glissement de cinq unités orientées. Chaque unité interprète le motif de la terrasse par la décomposition de ses deux composants : le mur, pan vertical ; le toit, surface horizontale. Chaque composant devient alors un outil dans la recherche d’un cadrage ou dans…

La galerie, guidée par les failles, un rapport au ciel et à la pente

La galerie du personnel est un cheminement souterrain, reliant directement l’entrée haute et l’entrée basse. Guidée par des failles lumineuses (éclairage zénithal ou ouverture au sol), cette liaison est un passage rapide, un rapport au ciel et à la pente. Elle dessert l’ensemble du marché, notamment les espaces administratifs des entreprises implantées au MIM (bureaux,…