Exit le Bouguen Américain

« Sous les tam-tams du yé – yé – yé ».
J’aimais cette maison en carton, qui sentait la naphtaline et le savon de Marseille, et qui résonnait au son de « Nathalie ». Dans les quartiers de baraques du Bouguen, les vents d’ouest nous portaient des effluves d’Amérique, et quand les filles de Brest attendaient les cargos devant les grilles du port, c’était autant pour regarder vers New York que pour y retrouver leur jeunes époux.
Salut les copains, les baraques ont disparu, et on ne distingue plus la torche de la statue de la liberté sur l’horizon gris de la ville de Brest.