La descente de Kervallon, le tunnel ferré et son Arrière-Garde

Tous les matins avant d’entrer à l’Arsenal les travailleurs s’arrêtaient, au bout du chemin, à « La descente de Kervallon ». Aujourd’hui, le café n’a plus de toit et les promeneurs qui s’y aventurent ne peuvent plus s’y désaltérer. A deux pas de la Penfeld, ce bar était idéalement placé, trois pas suffisaient pour traverser la rivière et décliner son identité à la porte de l’Arrière Garde. Depuis la porte a un peu dansé, trois pas en avant deux pas en arrière. Les voitures peuvent maintenant circuler pour rejoindre le plateau des Capucins. Le grillage barbelé sur les murs tagués mène jusqu’à l’entrée du tunnel ferré. Mais seuls les rails rouillés peuvent s’y engouffrer. La roche est à vif, la végétation sur les hauteurs laisse entrevoir le rempart de Quéliverzan. Dans ce décor en chantier où les visiteurs hésitent à s’aventurer, Mandela délivre son message de liberté.