L’enveloppe des thermes se mire dans l’eau

« Commençons pas la moins sensuelle des sensations, par la vision, etvoyons comment elle se sensualise. Commençons à étudier l’eau dans sa simple parure »

De la même manière que l’enceinte qui l’accueille est emplie d’un jardin, le bâtiment est évidé, ne conservant que sa coquille, et accueille un grand bassin d’eau sombre.

C’est toute l’intériorité du bâtiment qui vient se refléter dans l’eau, se regarder dans l’eau. Pour Gaston Bachelard, « tout miroir est une eau dormante ».

« Le lac est un grand oeil tranquille. Le lac prend toute la lumière et en fait un monde » . Ainsi, l’intérieur de la coquille révèle son « immensité intime » au travers de l’eau, qui crée un monde.

Puis on entre dans l’eau. Le rapport sensuel à l’eau va s’épaissir, « l’eau rêvée dans sa substance »