Dans chacune des séquences le cheminement successivement se dilate, s’étire, se divise… s’associant des dispositifs paysagers. L’ensemble propose des regards et des effets sur l’environnement traversé. Ces dispositifs sollicitent le passant, l’invite à lire le lieu et à l’interpréter.

Des regards :
Des points de vue qui s’ouvrent sur le grand paysage. Au centre de Kervallon une perspective se dessine offrant une vue dégagée, un panorama sur le creux du vallon.
Des percés à travers le vallon qui laissent entrevoir et deviner le versant opposé et ses curiosités prochainement approchées.
Des cadrages qui orientent et précisent les regards sur des composantes du territoire. Au dessus des terrasses ils viennent cadrer des ambiances proches et lointaines du vallon.

Des repères :

Des landmark : Tout au long du cheminement, sur les hauteurs, les tours du paysage brestois apparaissent régulièrement au dessus des arbres. Les tours de Queliverzan, de Kerichen et celle du polygone accompagnent l’usager dans sa déambulation et lui permettent de s’orienter dans l’espace.

Des curiosités : Les terrasses de Kervallon ainsi que les remparts de Queliverzan sont des repères du site qui sont dévoilés et approchés au cours du cheminement.

Des effets et des sensations :

L’infini (1): Dans le sous-bois les repères visuels sont absents. Le cheminement se divise et vient s’accrocher aux sentes déjà existantes multipliant ainsi les hypothèses de parcours. Le visiteur ressent ainsi un petit frémissement à l’idée de se perdre.
La domination (2): Impression liée à la position dans laquelle se trouve l’observateur. Des terrasses on surplombe le vallon, le promeneur embrasse et saisit ainsi le paysage.
La pente (3) : Monter ou descendre influence considérablement la manière dont se vit le paysage ainsi que l’attention portée à l’environnement. La promenade devient marche et effort.
La dénivellation (4): Des chemins placés en surplomb peuvent provoquer des sensations équivalentes à celle éprouvées dans la marche sur des crètes. Les usagers reste alors comfiné dans cet espace relevé et dissocié du sol naturel.

Cette volonté d’embrasser, d’évoquer, de révéler le paysage au travers des dispositifs vise à sublimer et valoriser le patrimoine paysager et historique de Kervallon.