Sur la Penfeld, posent et reposent… les bâtiments !
Civils ou militaires, à terre ou sur l’eau, mobiles et immobiles… Par le jeu des plateaux, naturels ou artificiels, les édifices ordinaires se font remarquables – et inversement… Par la composition du tableau, urbain ou paysager, les plus petits deviennent grands – et inversement… Ici, la ville expose, miniatures, ses grands objets symboliques (la Cathédrale, les quatre tours ou les piles de Recouvrance) ; là elle repose, monumentale, sur la strate de sa propre reconstruction (le boulevard Jean Moulin et les quartiers affleurant). Ici la plateforme est flottante et porte des objets étranges produits de l’activité militaire ; là elle est un quai immense et fait de l’entrepôt ordinaire une vedette architecturale, dont la prestance réduit les bâtiments environnants à de simples figurants.
La Penfeld ? Un catalogue “d’objets posés”, qui par leur ex-position, façonnent le regard sur la ville.
