Le paysage à Brest est « profond » : profondeurs du territoire physique (panoramas, perspectives et
ouvertures que symbolise la profondeur de la Penfeld), mais aussi profondeur imaginaire qui fait de
ce territoire un pur paysage (secteurs enclavés, zones interdites ou réseaux souterrain qui hantent
l’imaginaire de la rivière).
Est-ce un hasard si la représentation imagée dans cette série révèle des profondeurs inattendues dans
le paysage, qui ne reposent ni sur la ligne d’horizon, ni sur la perspective ? Par la succession des
plans, par la dissymétrie du cadre ou par l’ondulation de la rive et du sol, le regard y est comme
aspiré vers un point étrange, qui n’est pas point de fuite et qui semble trouer l’image !
