Bien plus que l’ultime passage de la Penfeld, le passage Keroual est l’articulation entre deux séquences paysagères : la rivière renaturée et le bois de Keroual. Projeter la création d’une liaison métropolitaine de l’arrière pays rural au centre-ville, c’est donc : renaturer les plateaux et relier le bois aux rives ; inscrire le passage au coeur des réseaux, du centre à la périphérie, des plateaux aux berges et d’une rive à l’autre ; révéler le potentiel économique du bois, à travers la mise en place de programmes et d’activités variés.

S’insérant dans le processus de renaturation, la prolongation du bois de Keroual participe à la mise en place d’une continuité végétale métropolitaine. La reconquête des parkings asphaltés du parc des expositions et la reconfiguration de la ripisylve longeant le parc aménagé de Penfeld en sont deux actions.

Pour la mise en place de cette continuité végétale, nous reprenons le dessin du bois de Keroual : masses végétales denses recoupées de grandes et petites clairières. Dans cette extension du bois il s’agit de mettre en place des formes économiques variées, directement inspirées des activités de loisirs de détentes et de productions du bois actuel.