Brest brassicole n’est aujourd’hui plus qu’ancien temps.

Les trains à vapeurs sifflent. L’ère industrielle bat son plein. Flamands, Wallons, Allemands, Autrichiens, Lorrains et Alsaciens, tous fuient les combats pour développer leur commerce. Distribution à la volée. Haute fermentation ou pas, les matelots s’enivrent  sur des chants de marins, l’esprit libéré par les effets anesthésiants du breuvage.

L’odeur du houblon est aujourd’hui bien moins bretonne… Si le restaurant du petit Billot vend quelques Pilsner et que l’accès voisin de l’Arsenal porte le nom de la porte de la Brasserie, les brasseurs brestois se sont aujourd’hui retirés pour laisser place aux grandes industries de l’Est du pays.