Chapitre 1. ANNÉE 2038: UN OASIS DANS LE DÉSERT URBAIN DE BUENOS AIRES

Buenos Aires, année 2038, 08h30

Je descends l’avenue 9 de Julio. Je suis submergé par tant de chaos: la circulation me laisse à peine respirer, les klaxons me troublent, les bus vont à toute vitesse  … J’ai tous les sens en alerte. Je ne peux pas l’éviter. Je suis dans la jungle. Je veux juste sortir d’ici. Je cours Je m’éloigne le plus vite possible de cette agitation infernale.

Quelques minutes plus tard, je commence à me détendre et je me rends compte que le paysage change peu à peu.La circulation se dilue progressivement, avec elle, les klaxons. Et soudain, je tombe sur une tache vert dans le paysage. Un vert intense et frais.  Le parc Lezama. La grande masse de végétation est si accueillante que je ne peux m’empêcher de vouloir entrer dans cette verdure. Je découvre ses voies, et invoqué par sa pente je me laisse tomber. Je decends et decends, victime de la gravité de Newton. Mais malheureusement, j’arrive à la fin du parc… retour à la ville chaotique?

Non, définitivement pas. Je lève les yeux et une autre masse végétale se rébelle devant moi. Je quitte une forêt pour entrer dans un autre. Sans véhicules prédateurs. Je veux juste continuer à marcher parmi les arbres, appréciant le calme qui m’entoure.

Les arbres agissent comme une barrière contre le bruit. C’est une oasis dans la ville. Un nouveau paysage Centaines de pigments inondent l’environnement. Ce n’est plus simplement vert comme le parc Lezama. Ces arbres ont été inondés de couleurs. Je trouve des  palos borrachos, ceibos, tipas, sauces, jacarandás,…  Toute la grande diversité de la flore argentine autant caractéristique.

Je me sens calme… La nuit a été épuisante et je m’abandonne à la fatigue. Je décide de m’allonger sous un arbre et je remarque mes yeux se refermer. Je m’endors instantanément.

 

Idées : Emplacement / Connexión verte / Arbres régionaux