Status quo: un réseau fragmenté

En analysant le réseau des différents moyens de transport on constate sa complexité. Pour se déplacer à Buenos Aires il faut un bon renseignement dû aux fractures dont le réseau globale souffre. L’intermodalité est clairement un des aspects principaux en développant notre scénario de mobilités.

 

PORT & AÉROPORT

Deux aéroports relient la ville de Buenos Aires à grande échelle: Aeropuerto Internacional Ezeiza, Aeroparque Internacional Jorge Newbery. Le « Puerto Nuevo » dans l’est de la ville permet l’accès de bâteaux via le fleuve Riachuelo. L’ancien port « Puerto Madero » a été abandonné peu après sa construction. Il suit on processus d’urbanisation à partir de 1989.

 

COCHES (VOITURES)
A Buenos Aires, la voiture est reine. La ville semble avoir été pensée pour l’automobile tant la circulation y est importante. Dans les années 1990 d’importants travaux d’autoroutes ont été réalisés venant fracturer le territoire. Le viaduc de l’Autoroute Ricardo Balbin, gigantesque ouvrage de béton met Puerto Madero à l’écart du reste de la ville.

Le périphérique autoroutier lui-même est fracturé aussi. En effet, au lieu de contourner la ville,  l’autoroute déverse son flot d’automobiles au milieu de Buenos Aires générant un trafic très important en centre-ville.

 

 

TAXI
« La Cité du taxi » – Buenos Aires est l’une des villes avec le plus grand nombre de taxis dans le monde. On compte un chauffeur pour soixante-dix habitants. Ceci est dû au prix assez abordable et la grande flexibilité du moyen de transport.

 

 

BICICLETAS (VÉLOS)
La ville mène une politique visant au développement de ce moyen de transport.

Ecobici

L’Ecobici, système de vélos en libre service de Buenos Aires, a été lancé en 2011. Aujourd’hui deux cents stations sont réparties dans toute la ville, les Ecobici sont disponibles 24h/24 et 7j/7

Pistes cyclables

Depuis plusieurs années déjà, le Gouvernement de Buenos Aires s’occupe de mettre en place son programme «Plan de mobilité durable» (Plan de Movilidad Sustentable). Rouler à vélo à Buenos Aires était autrefois quasiment impensable. Aujourd’hui, le réseau des pistes cyclables est en développement et semble être bien protégé des automobiles.

 

 

FERROCARRILES (TRAINS)
Plusieurs lignes de chemin de fer desservent la ville de Buenos Aires. Bien que Juan Perón les avait nationalisées à la fin des années 1940, elles sont aujourd’hui gérées par différentes sociétés privées indépendantes. Il existe quatre terminus de gare: Retiro (lui même composé de trois gares), Constitucion, Once de septiembre, et Federico Lacroze.

Ces terminus ne sont pas reliés entre-eux. Pour renforcer ce lien manquant nord/sud le projet réhabilite une ancienne ligne de train pour installer un nouveau tram-train.

 

 


SUBTE (MÉTRO)

Le métro compense la rupture entre les terminus des gares. « Subte » est une abréviation de « Subterraneo » qui signifie souterrain. Le métro de Buenos Aires est historiquement le premier d’Amérique Latine. Il compte aujourd’hui six lignes (A, B, C, D, E, et H). Les tracés des lignes F et G existent mais n’ont jamais été réalisés. Le réseau est très peu étendu et les horaires beaucoup plus réduits que ceux des colectivos. Le métro semble donc être le moins utilisé des transports en commun. (A noter que les argentins considèrent le taxi comme un transport en commun).
TRANVÌAS (TRAMWAYS)

Premetro

Buenos Aires ne compte aujourd’hui qu’un seul tramway, appelé Premetro. D’une longueur de 7,4 km, il relie la zone sud-ouest de la capitale au reste du réseau.

Tramway de Puerto Madero
Le Tramway de Puerto Madero est une initiative de la compagnie française Alstom. Il a été construit dans le quartier de Puerto Madero sur seulement deux kilomètres de long et ne desservait seulement quatre stations. Ce projet n’a fonctionné que de 2007 à 2012. Le tramway a fermé car trop peu de passagers l’utilisaient. L’échec de ce projet était prévisible. Le tramway n’était d’aucune utilité, il ne desservait ni la Gare de Retiro, ni le sud de Buenos Aires. Simplement localisé sur Puerto Madero.

Anciennes voies de chemins de fer
Le territoire portègne est sillonné d’anciennes voies de chemins de fer aujourd’hui hors d’usage. Pour renforcer le lien nord/sud notamment entre Buenos-Aires et Avellaneda une ancienne ligne de train sera réhabilitée pour installer un nouveau tram-train.

 

 


COLECTIVOS (BUS)
La ville de Buenos Aires compte un nombre très important de lignes de bus, appelées « colectivos » : 311 lignes de bus desservent Capital Federal et le Gran Buenos Aires.
Ces lignes sont soit gérées par des sociétés privées soit semi-gouvernementales. C’est sans doute le transport en commun le plus développé et le plus utilisé dans la ville. Les bus fonctionnent tous les jours et à toute heure. Il n’y a pas d’horaires à proprement parlé, mais plutôt des fréquences de passages moyennes. La présence d’arrêt de bus n’est parfois indiquée que par un simple autocollant sur un poteau.
Métrobus
Plus rapide car ayant une voie attribuée, les métrobus sont une alternative au bus. La ville en compte aujourd’hui sept lignes.