Expérimentations paysagères et densification de l’habitat le long des parcours
Le travail mené par l’école des Tiers-Paysages donne une véritable impulsion au golf de la Baule qui commence à se réinventer : les golfeurs jouent désormais entre des lisières végétales où sont expérimentées de nouvelles typologies de paysages résilients.
Ces expérimentations en lisières de golf sont étendues à de nouvelles pratiques : pour répondre à un besoin croissant de logements – notamment dans la commune de Saint-André-des-Eaux – mais aussi en tirant partie du cadre incroyable offert par le golf aux villas déjà existantes, une densification de l’habitat est expérimentée. Cette densification passe par le redécoupage parcellaire des villas disposant de terrains d’une superficie variant entre 2000 et 4000 m² autour du golf. De nouvelles typologies habitées, plus restreintes en superficie et plus abordables économiquement, s’insèrent ainsi progressivement entre les luxueuses résidences du golf ; offrant à une population moins riche, le golf comme jardin.
En parallèle, un nouveau complexe d’hébergements est pensé près de l’école afin de loger tout à la fois les étudiants sous la forme d’une résidence, les golfeurs et les touristes sous la forme d’un hôtel, les voyageurs sous la forme d’une auberge. Ces trois typologies, à l’image de la mixité incarnée par la densification bâtie des lisières du golf, ne sont pas séparées mais conçues en un seul complexe qui les regroupe et les mélange.
Se rattachant directement aux bâtiments post-modernes de l’ancien hôtel du golf, à Goélia, le complexe permet par ailleurs l’accueil des chevaux – et cavaliers – parcourant la nouvelle allée des mobilités douces entre le PNR de Brière et le remblai de la Baule.
Le site de Goélia, réunissant alors école, hébergements et halte cavalière, ouvre finalement en 2024 le Onze, un espace de restauration proposant des produits locaux issus de l’agriculture biologique, situé juste en face du trou n°11 du parcours rouge. Il est immédiatement adopté par les étudiants mais également par les golfeurs s’aventurant sur le parcours le plus complexe du golf, pour leur encas de mi-parcours.
Goélia redevient le second coeur du golf qu’il avait été avant la fermeture de l’ancien hôtel : un point stratégique et un centre dynamique du territoire.