L’extension du modèle expérimental du golf à l’échelle métropolitaine
Trente ans après les débuts de sa transformation, le golf de la Baule se présente désormais comme un vaste territoire de réserve au sein duquel les expérimentations les plus ambitieuses sont menées sur les thèmes du paysage, du logement et de l’agriculture.
La pratique du golf est toujours possible. Largement démocratisée, elle se fond dans un lien immuable à la nature environnante qui reprend peu à peu ses droits. Plus accessible, elle se lie à des usages diversifiés selon des variables de lieu(x) ou de temporalité(s).
L’implantation des trois grands projets de développement du territoire – l’école des Tiers-Paysage, les hébergements éco-participatifs et le carré fertile – ont permis l’émergence d’une dynamique attractive vers ces hectares de natures autrefois réservés à un très petit nombre. Et toujours dans l’utopie de préservation d’un vaste territoire de nature dans cette course à l’urbanisation contemporaine.
Extensible à souhait, cette première réserve implantée sur les limites du golf de la Baule a commencé à s’étendre au fil des années, au nord vers la Brière et au sud vers la mer. Véritable traverse du paysage, creusant son sillon du nord au sud, il est aujourd’hui possible de se rendre de la mer à la Brière et de la Brière à la mer sur la trace de cette ligne de nature. Développée dans le même temps qu’un solide réseau de mobilités douces, la traverse du paysage est un éloge à la lenteur et à la nature, mais également une invitation aux déplacements doux multi-modaux, à la multiplication des pratiques de loisirs, de logements, de modes d’habiter et de modes de vivre la métropole. La traverse du paysage est une invitation à se diversifier – et ainsi à la diversité.
Répétable à souhait, la traverse du paysage comme modèle de développement de la métropole a déjà porté ses fruits et en 2050, quatre grande traverses métropolitaines sillonnent le grand territoire de la Brière à la mer.
Et de la mer à la Brière.
