1990 : le groupe Barrière, empire du tourisme de luxe


Le développement vertigineux du golf de la Baule

Diane Barrière-Desseigne prend la succession du groupe Barrière au décès de son père adoptif – Lucien Barrière – en 1990. Elle dynamise le groupe et lance une vaste entreprise de restauration et de rénovation des hôtels et casinos de Cannes à Deauville. S’ouvrant au monde de la culture, elle consolide la réputation du groupe et le réseau luxueux des établissements Barrière.
Sous sa présidence, le golf de la Baule ouvre son extension au sud en 1991 avec un nouveau parcours de 9 trous, deux associations foncières urbaines réunissant 61 nouvelles villas et surtout, la construction d’un complexe hôtelier de 115 appartements en plein coeur du golf : l’Hôtel du Golf.

Suite à un très grave accident d’avion qui handicape lourdement son épouse, Dominique Desseigne prend la co-direction du goupe en 1995 puis devient officiellement le nouveau PDG de Barrière en 2001 à la mort de Diane Barrière-Desseigne.
Il achève les deux dernières extensions prévues pour le golf de la Baule. L’extension nord en 2001, avec un nouveau parcours de 9 trous et 92 nouvelles villas réparties dans deux nouvelles associations foncières ubaines. L’extension ouest en 2004, avec 9 nouveaux trous, permettant au golf de la Baule de devenir l’un des cinq golfs de France proposant 45 trous et surtout, de devenir le plus grand golf de France en terme de réserve foncière.

Ayant poussé son développement sur la totalité des terrains fonciers acquis par François André en 1929, le Golf de la Baule voit ses limites figées depuis 2004 et de nouvelles extensions sont peu probables voires impossibles. Il représente aujourd’hui 220 hectares de nature architecturée mis en réserve pour la seule pratique golfeurs et protégés de l’urbanisation par le statut juridique unique d’un terrain de golf.

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