Centre de recherche


Une dalle, des portiques, des modules

Pour aborder cet espace il faut d’abord en appréhender l’aspect structurel. Il consiste à surélever un plateau en béton de soixante centimètres pour se préserver du sol et des inondations. Sur cette base des portiques – espacés de 375 cm – décrivent une enfilade couverte sous forme de halle dans laquelle viennent se greffer des entités autoportées et autonomes. Cette modularité permet un agencement libre, adaptable et évolutif au gré des différents stades que recouvre le centre de recherche depuis l’éprouvette aux lieux d’expérimentation. Les pleins et les vides s’ajustent en fonction des besoins du processus. L’édifice s’inscrit parallèlement au canal de la Brèche aux Loups ce qui permet à terme d’agrandir le bâtiment sans dénaturer le projet. Dans le prolongement de cette halle, un vide puis une structure similaire viennent accueillir la partie production du marais. A terme, deux autres centres de recherches / production viendront s’implanter, en réponse aux deux dernières ressources : la tourbe et le morta. Le long de cette structure, dans l’épaisseur qui sépare le bâtiment du canal, prend place le quai de déchargement. Il est lien direct avec les espaces de stockage et de production, et est aussi l’espace liant les trois entités. A sa manière il est le pendant intérieur et professionnel de la promenade tout public qui chemine vers l’observatoire. La production s’adresse à trois publics distincts, qui vont pouvoir échanger autour de projets communs ou de projets individuels : le grand public (habitants du marais), les apprentis-chaumiers présent dans le centre de recherche et les professionnels (scientifiques, artisans, chaumiers, coupeurs de roseau entre autre).

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