Chaque jour, dès 6h, l’agriculteur du Carré fertile fait le même rituel :
Le soleil s’est déjà levé. L’ombre du grand chêne s’étire le long de la façade de la ferme. La ruine du four à pain reste cachée…
Hidalgo le voit arriver au travers de la façade en polycarbonate. Son hennissement semble réveiller tout le monde.
Après les 4 chevaux, c’est au tour des 6 moutons de sortir aux champs. Au loin, l’église sonne la demi. Il prend son temps.
Sur le chemin des serres, l’agriculteur s’arrête au rang des laitues. Il faudra penser à retourner la terre pour planter les betteraves.
A l’ombre des arbres, il croise Véronique qui promène son chien avant d’aller au travail. Ils discutent de l’assèchement des bassins à côté.
Il faut qu’il se dépêche, il voit le voisin de la résidence des Jubines qui vient acheter ses légumes.
Il récupère deux cagettes laissées par ses employés le long des serres. Ils amèneront le reste dans la remorque du vélo.
Sur les branches, les tourterelles des bois chantent le matin. Le nouvel aménagement du ruisseau sera propice à l’éducation de leurs petits.
Les voitures filent à toute vitesse vers Saint Nazaire. On est lundi, la plupart part travailler.
Les tomates et les concombre se vendent vite. La famille Pivault, de la ferme de Brangouré est là également.
