Des expériences intériorisées du paysage


Après être allé chercher les différents milieux du marais le long du ponton et de la promenade horizontale, une hybridation est proposée ici. En cheminant vers le haut, le visiteur traverse différentes installations, cinq expériences intériorisées du paysage.

Cadrer par le corps. Première pause dans le paysage, ce sont les différentes postures qui opèrent des cadrages, découpent l’espace, créent des effets de profondeur. On s’immerge, on mesure avec le corps.

Ajuster le lointain. Un jeu de lentilles, d’effets grossissants, jeu entre le proche et le lointain, jeux de lumière, le marais devient accessible d’un seul point de vue, myriade de scénettes du quotidien.

Intérioriser le paysage. Jeu de miroir à l’extérieur, l’installation reflète l’ambiance du marais. Le paysage changeant pénètre à l’intérieur comme un sténopé géant. Il s’invite en noir et blanc, à l’envers et en silence. Une expérience sans contact directe avec l’extérieur.

Fragmenter pour recomposer. Forme changeante depuis l’extérieur, c’est une autre facette de la tour dans le lointain. Une vue kaléidoscopique. Depuis l’intérieur, l’horizon devient une matière changeante, un tout formé de mille parties qui se dérobe et se reforme avec le mouvement.

L’observatoire. Voir et reconnaître. Attique paysager, le plateau est une synthèse libre du paysage parcouru. On balaye du regard, on assiste à un instant du paysage.  Marchant sur un plan du marais iondivis, on relie enfin la carte et le territoire. On scrute, on observe, on savoure le chemin parcouru. Situé à la lisière du marais d’expérimentation et de la réserve, une relecture du marais peut être effectué de l’intérieur et on peut mesurer les expérimentations à l’œuvre, les implantations futures et en cours disposées en lisière elles aussi.

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