Les franges du golf deviennent terrain d’expérimentation des Tiers Paysages


L’école se révèle comme une éprouvette de tiers-paysages qui propulse par la suite ses expérimentations sur le territoire du golf.

Pour se faire, les différentes composantes du site sont utilisées et servent à la création d’un nouveau paysage.

La lisière du golf, parsemée d’arbre, s’étire pour prolonger le cloître végétal préexistant qui encerclait la résidence.

Évidé des anciens bâtiments, le centre du site devient une réserve de végétation et de biodiversité inspirée du Jardin en Mouvement de Gilles Clément. Pour favoriser l’accès et l’observation de celle-ci et permettre la traversée d’un point à l’autre du campus, des passerelles en caillebotis survolent les herbes folles en les préservant des piétinements.

Au Sud-Ouest, le bâtiment B de l’ancienne résidence est mis en ruine puis laissé au bon vouloir du temps qui passe, des intempéries et de la végétation. Les étudiants pourront alors observer le retour de la nature dans un contexte architecturé et de ses analyses tirer des réflexions sur la cohabitation possible entre une végétation sauvage et une installation construite.

Enfin, les habitations aujourd’hui délaissées au Sud-Est sont également mises en ruine pour servir de fondation à diverses installations éphémères ou pérennes et permettre des rassemblements d’étudiants, d’habitants, etc.

 

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