Cela commence par des lisières franches en franges de golf


La lisière du golf, très hétéroclite, s’épaissit parfois dans un cordon boisé dont la maîtrise contraste avec l’entretien très pointilleux du terrain de jeu. L’un plus artificiel que naturel et l’autre plus naturel qu’artificiel. Les lisières boisées sont l’espace où se confrontent ces deux paysages.

Le golf est un terrain de 220ha dont le sport qui y est pratiqué implique une surface par joueur importante. Chaque joueur passe en moyenne 9 minutes pas trou et pour passer au suivant doit attendre que son prédécesseur ait lui aussi terminé. Pourtant, malgré un cadre de nature agréable et silencieux, il n’est pas permis d’y intégrer d’autres usages.
Une étendue végétale aussi influente sur le territoire Briéron, amène à la réflexion de ce que pourrait être le site du GIB sans cette monopratique du golf.
Déjà inscrit dans un contexte de préservation de la biodiversité, la possibilité d’implanter d’autres types de végétations, moins contraintes, plus hybridées, permettrait de faire du golf une réserve plus naturelle tout en préservant son utilisation originelle.

Ce projet engage une réflexion sur l’équilibre à trouver entre le terrain tout à fait artificiel et anthropisé qu’est le golf, et l’insertion d’une végétation plus « folle » à peine maîtrisée, voire délaissée (fossé, bosquet, friche…) qui offrira à la biodiversité ordinaire un milieu propice à son développement et aux usagers un espace de détente et de sensibilisation aux recherches environnementales et paysagères.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.