Entre la route bleue et la piste actuel de l’aérodrome des terrains vagues et délaissés longent la piste. Ces terrains, nous venons les boiser, dans la continuité de la forêt de pins déjà existante. Ce boisement prolongé vient affirmer une continuité paysagère entre nord et sud de la route bleue. Celui-ci vient s’imbriquer , à l’image de pièces de puzzle, avec une pièce paysagère existante qui est le cimetière paysager ainsi que les pièces urbaines programmées au niveau de l’aérodrome.
La piste actuelle de l’aérodrome fait 950 m. Elle est conservée et prolongée à 1850 m. Sa longueur est dédoublée. L’activité journalière des avions est décalée vers l’est. Ainsi, la piste actuelle, historique, est conservée et devient un parc pour les habitants d’Escoublac à l’image de l’aéroport de Tempelhof à Berlin.
Ponctuellement, les avions peuvent occuper toute la longueur de la piste. Ainsi, en haute saison ou même lorsque de grands événements se préparent dans la ville ou la région tels que le jumping international de la Baule, des avions commerciaux ou des avions cargots peuvent atterrir directement à la Baule. Transportant humains et chevaux, la nouvelle piste peut même accueillir exceptionnellement un Beluga.
Autour de cette piste en bitume, un circuit en sable et en herbe est aménagé pour les chevaux. Une nouvelle piste voit le jour, mais cette fois-ci pour les chevaux.