Le principe de conception du projet du remblai naît de l’idée de réunir sous le même toit les différents âges de population d’une ville bourgeoise comme La Baule.
Au fil des ans en fait, l’activité de loisir sur la plage s’est articulée selon une multiplicité de microprogrammes, chacun réservé et adressé à une précise catégorie de population par rapport à l’âge. Donc on trouve, dispersés long de la baie, clubs de la plage, clubs de voile, clubs sportifs, randonnées à cheval, compétitions de pêche.
La nouvelle ludothèque urbaine vise à la participation des habitants à la vie active de la ville, au moment où La Baule est en train de perdre définitivement sa jeunesse.
Ce n’est pas par hasard qu’on trouve des deux côtés du bâtiment deux programmes apparemment très différents, mais qui arrivent à se compléter l’un l’autre pour leur nature de loisir.
Une salle de musique joue pour la boîte de nuit le même rôle que l’atelier sable pour la ludothèque des enfants. Ces sont des lieux où la liberté d’expression assume son potentiel maximum, sans barrières physiques ou conceptuelles et avec la force renouvelante de l’océan.