3 interventions en coeurs d’îlots

Localisé sur l’axe de l’Avenue de la mer, entre Trignac et
Saint-Nazaire, le site de la gare est un pôle multimodal
majeur. Porte d’entrée de la ville, marquant la limite Nord de
l’urbanisme de la Reconstruction, le secteur fait aujourd’hui
face à différents enjeux :
• Des problèmes de circulation sont tout d’abord à résoudre.
La place de la voiture, notamment sur l’actuelle avenue de
la République, laisse peu d’espace aux modes de transport
doux. Une circulation alternée, partageant sur une courte
portion la voie centrale d’Hélyce avec les automobilistes
permettra de libérer de chaque côté la place nécessaire
aux vélos et aux piétons. Les nombreux rez-de-chaussée
commerciaux actuellement vacants -car isolés par l’axe
traversant Nord-Sud- retrouveront ainsi un rapport à
l’espace public et une meilleure accessibilité. Au niveau de
la gare, l’espace est désormais interdit aux voitures donc
laissé aux mobilités douces et transports en commun.
• Des activités en lien avec le public de la gare ou destinées
aux habitants du quartier pourront alors se développer,
confortant la polarité commerciale de Saint-Nazaire (voir
la carte Grand commerce, gros commerce et petit négoce).
• La question des coeurs d’îlots est également essentielle
dans le quartier de la gare. La plupart des cours communes
en copropriété sont aujourd’hui délaissées et dans un piètre
état. Ces espaces présentent pourtant de nombreuses
qualités d’ambiance et d’usage (présence de végétation,
possibilité de passage…). Réserves foncières importantes,
les coeurs d’îlots offrent également un potentiel de
densification pour répondre à l’augmentation de la
population nazairienne. Des programmes mixtes, associant
activités et logements s’implanteront donc dans ces espaces
afin de les réapproprier et créer de nouvelles polarités de
quartier.
Si chaque îlot identifié développera des services de
proximité et métropolitains distincts, la grande variété des
publics nécessitant un hébergement temporaire proche
de la gare (touristes d’affaire présents un week-end,
travailleurs détachés résidant quelques mois, voire quelques
années et aujourd’hui logés dans les immeubles vieillissants
de la Reconstrucbtion), sera l’occasion pour tous les sites
de questionner de nouvelles formes d’habitats partagés
(gîtes urbains, auberges, appartements partagés…).