Dans la boucle de l’échangeur : le Silo de la Biodiversité

Le silo de la biodiversité accueille une pépinière à l’échelle métropolitaine. Son but est d’accompagner les villes de la métropole dans leurs ambitions écologiques, notamment de Saint Nazaire avec le projet Plans-climat-air -énergie territoriale (PCAET) où l’enjeu est de faire de celle-ci une ville écologique.

Plan masse du Silo de la Biodiversité

Un autre exemple où la pépinière pourra être bénéfique est le projet de requalification du boulevard de la mer depuis Trignac jusqu’au paquebot. Long de 2,6 km, il est prévu la plantation de près de 550 arbres et 200 000 plantes vivaces pour tapisser les quelque 14000 m² prévus dans ce réaménagement.
Grâce à la pépinière, ces plantes et arbres peuvent être produites localement, créant ainsi une activité économique sur le territoire.

Le rez-de-chaussée sera consacré à un espace de grand rassemblement ouvert de type arbre à palabres africain. Ce lieu est souhaité comme un véritable lieu de rassemblement pour les nazairiens, les touristes et les gens du voyage. Son ouverture sur le paysage et son rtaitement paysager a pour but de ramener la Brière à l’intérieur.
Il abritera aussi un restaurant au service des visiteurs.
L’accès à l’étage pour des véhicules de livraison se fera par deux rampes d’accès, l’une pour la montée et l’autre pour la descente.

Au premier étage nous aurons un plateau consacré à la découverte des différentes essences d’arbres disponibles dans la région (chêne-liège; végétation des bosquets; platane) avec un parcours botanique défini. Une partie de cette étage sera dédiée à un service administratif qui prendra en charge la commercialisation de ces plantes.
Afin de rendre cet espace ludique et de sensibiliser les visiteurs, enfants comme adultes, sur la faune, la flore et le paysage nazairien des espaces de jeux, une salle de projection et un espace ouvert pour des expositions temporaires sont également prévus.
Enfin des dépôts de stockage et des vestiaires pour le personnel d’entretien des plantes.

Au deuxième étage on trouve le Centre métropolitain de formation et de recherches sur la dépollution et la phytogéographie. Il sera composé des ateliers de cours, un laboratoire de recherche, une bibliothèque, des vestiaires. Il y aura aussi l’exposition d’autres espèces d’arbres (marronnier; peuplier; chêne de kerlédé; pin parasol) et de fleurs.

Le troisième étage sera un observatoire des plantes exotiques et le lieu du stockage de l’énergie solaire qui sera ensuite redistribuer dans toute la métropole en commençant par le parc du Brivet.

En plus de cette partie végétale, il y aura des parkings vélos de tous genres (deux roues; trois roues; VAE; VTC; VTT) qui alterneront avec d’autres programmes. Ces vélos seront dédiés à la découverte du parc et la promenade le long du Brivet en passant par les forges de Trignac.

Le silo de la biodiversité, par son architecture extérieure pensée comme un espace vert devrait établir un lien direct avec la Brière afin de bien marquer l’entrée de ville dans ce paysage naturel souvent appelé «plat pays».