Et au milieu coule le Brivet

Céline et ses amies partent à la découverte de cette route bleue, longue de trente-cinq kilomètres, qui se jette dans la vasière. De Méan au pied du pont de Saint-Nazaire, elle offre un petit port de plaisance à quelques encablures de là, où Céline observe des personnes qui viennent savourer cette route en canoë.

Elle prend sa source dans les marais du Haut-Brivet, situé à Sainte-Anne-sur-Brivet, à la confluence de plusieurs canaux. 

Ce  dernier affluent de la Loire est le principal exutoire du marais de la Grande Brière Mottière, elle offre des paysages et des activités diverses. 

Parallèle à la route départementale entre Saint-Nazaire et Trignac, le bruit des véhicules perturbent son silence, au fil du parcours. Plus elle s’éloigne de la  départementale, plus elle retrouve sa sérénité. Dans Trignac, où Céline contemple un paysage sublime, les prairies inondées et des arbustes constituent une belle population naturelle. 

Marchons, le long de sa rive droite. La route bleue évite de rencontrer la nationale, laissant la place aux gens du voyage, et contourne la nationale.  

Après, avoir été rattrapée par la nationale, voie de grande circulation, elle franchit cette dernière par dessous. Il a fallu que Céline franchisse le pont de la route de Bert, et celui de la route de bel air, où la route bleue rencontre le canal de Trignac, illustrant davantage une de ses plus belles images : les pêcheries.

Construites avec des matériaux de récupération, ces pêcheries se présentent comme un lotissement sur le long du canal ce qui rappelle à Céline l’architecture vernaculaire, où tout pêcheur a un chez soi, accompagné de sa canne à pêche, placée devant la pêcherie, l’appât plongé dans la route bleue.