Horizons nazairiens

Forges de Trignac, portiques, grues, tours de la gare, le pont de Saint-Nazaire, paquebot

L’étendue peine à se laisser capturer, 
c’est tout le problème de l’horizon,
il est moins défini que la verticale,
les tours de la gare rendent cet horizon défini,
elles précisent en partie nos regards de cet horizon.  

Il doit s’imaginer,
s’appuyer sur le hors-champs,   
avec en perspective les portiques, grues, 
lumineux la nuit, symboles de la plus importante, 
activité navale.   

La lisière devient la limite des champs, 
frontière urbaine agressive,
l’agriculture plus que seule, 
au plus loin de la vue, 
on y voit ces figures majestueuses, 
des forges de trignac.  

Le ciel, 
élément constituant 
se rappelle à nous.

Plus loin, en lisière, 
présence ou omniprésence du végétal, 
Brivet, étiolement des jardins, 
plus loin encore, le pont, route de saint Nazaire, 
qui enjambe l’estuaire de la loire 

L’œil contemple, 
s’évade ingénument sur l’admiration qu’apporte les paquebots,  
de gigantesques produits d’assemblages des chantiers navals,  
constituants du paysage nazairien.