Mobilités, urbanité et entrée de ville : trois enjeux majeurs

La séquence Nord où se situe le site 1, est positionné en tête du transect, l’axe majeur de Saint-Nazaire qui traverse l’ensemble des micros-territoires constituants l’identité de la ville et qu’il convient d’intensifier en mobilité douce pour connecter ces entités entre elles.

Les enjeux du site s’articulent autour de la présence de l’échangeur de Certé, qui marque l’entrée de la ville de St Nazaire. Actuellement, l’échangeur conditionne le site 1 en « zone périphérique ». Conformément aux enjeux établis par le tracé du transect comme un axe d’urbanité, il convient d’agir sur les trois points suivants :

– intensifier les mobilités urbaines face aux flux uniquement d’automobiles, et donc transcender sa fonction circulatoire. Pour cela, nous voulons préserver sa capacité à faire des connexions à l’échelle automobile mais atténuer son effet de rupture visuel et physique pour l’échelle humaine et celle du grand paysage.

Proposer une mixité d’usages et de services face aux programmes monofonctionnels typiques de la ville péri-urbaine, c’est-à-dire le centre commercial et le lotissement. Il faut donc inclure ces programmes dans une logique d’hub » en lien avec les enjeux de mobilités et d’accessibilité à ces services urbains pour tous.

Réinvestir les deux friches situées en entrée de ville et dont l’aménagement est stratégique. En plus des enjeux d’entrée de ville, ces deux zones possèdent des enjeux singuliers, à savoir un programme de dépollution du sol pollué des crassiers des forges de Trignac et l’aménagement d’une zone Natura 2000 où il faut concilier les problématiques environnementales en lien avec la requalification des berges du Brivet avec des impératifs d’innovation en matière d’équipements qui puissent s’adapter à un usage temporaire, pour un mode de vie nomade et communautaire.

Des enjeux de requalification de cette entrée de ville sont donc naturellement couplés aux problématiques de mobilités dans les villes, d’où la nécessité d’agir sur cet échangeur. Pour cela, il nous semble pertinent de d’abord agir sur le rapport d’échelle et les traversées possibles afin de permettre par la suite des interconnexions en matière de mobilité. De plus, la capacité de connexions de l’échangeur est à mettre en exergue par un programme de services.