Quartier des Herbins: Le président du collectif du quartier des Herbins

  1. « Nous sommes au sud de la rue de la Commune de Paris. Ma maison et celles de mes voisins, ont été construites dans les années 80. Cette partie du quartier a été considérée comme zone à risque depuis l’événement Xynthia. Il y a trois ou quatre maisons, dont la mienne qui sont en zone rouge, à haut risque d’inondation. J’ai eu du mal à comprendre pourquoi le reste du quartier a été mis en zone bleu, risque modéré d’inondation. Le but de notre collectif de quartier à été de faire lever les contraintes du PPRL, qui nous imposait à faire des travaux contraignants. Aujourd’hui, le dossier est clos. Mais notre collectif réunissant une cinquantaine de personnes, continue de se défendre contre d’autres projets. »

2. « La ville de St Nazaire veut prolonger la rue René Cassin afin qu’elle rejoigne la rue Robert Surcouf. Leur argument premier est de vouloir
décongestionner la rue de la Commune de Paris. L’ancien président de notre collectif, qui habite cette maison aurait donné son accord sans même nous en aviser. Il travaille maintenant à la Commission de la Sécurité Routière de Mean- Penhoët. Notre collectif, dont je suis le président aujourd’hui, se bat contre cette décision pour deux raisons. L’une est de vouloir conserver notre espace public paysagé, l’autre est que l’on ne veut pas que notre rue devienne une voie sans issue. Je ne vous parle même pas du bruit et de la perte de valeur patrimoniale de nos maisons. »

3. « Ici, c’est l’un des seul espaces vert que l’on a proche de chez nous. L’été, ou aux beaux jours, les jeunes s’y installent pour jouer. Il y en a même qui viennent pique-niquer. Et c’est ici, que la ville voudrait prolonger la route. Nous ne sommes pas d’accord. Étant en zone inondable, il serait obligé de surélever la route, il y a d’autres urgence à traiter, comme la vitesse, il y autre chose dans quoi investir. Et puis il y a assez de béton et de bitume dans la ville. »

4. »Toute cette zone industrielle, fonctionne très bien. Elle est en lien direct avec les chantiers, et elle crée une barrière pour la zone pavillonnaire située juste derrière. Le seul problème c’est la vitesse. Après le virage, au Nord ou au Sud, les voitures ou les autres véhicules arrivent facilement à 70km/h. Notre collectif réclame depuis des années, la mise en place de ralentisseurs. Mais nous n’avons à ce jour, eu aucun retour à ce sujet. »

5. « Ici, c’était une aire de jeux pour les enfants mais la ville a décidé d’y faire des maisons. A ce jour, le terrain est laissé à l’abandon. Avec des amis, on a proposé d’y faire des jardins potagers pour les habitants du quartier. Le projet est toujours au point mort. »

6. »Avant dans le quartier d’Herbins, on avait un café, une boulangerie, un bureau de tabac. Maintenant, on n’a plus rien comme commerce de proximité. On va donc à Auchan, enfin dans la zone commerciale Grand Large. Dans la partie Nord, les Savines, on a des banques, des experts comptables, un hôtel et des restaurants. Comme ici, c’est La Boucherie Restaurant. »

7. »Comme je vous le disais, on n’a plus de petit commerce de proximité. Nous sommes obligé d’aller dans la zone commerciale même pour acheter du pain. D’ailleurs on a que deux boulangeries dans le coin. La boulangerie Ange qui est juste derrière Jardiland et une autre située entre le Quick et le Mac Donald. »

8. »C’est important de laisser des zones non construites. Il faut au maximum garder des zones vertes. Dans cet espace, ce n’est que du remblais, il doit y avoir à peine 50cm de bonne terre. Un jour ou l’autre, ce sera construit, on le sait. Le Maire disait l’autre jour, il nous faut de la place pour construire des logements. Donc si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera pour plus tard. »

9. »Il y a de très beau projet de réaménagement de prévu. Comme celui du Boulevard de l’Atlantique. C’est très bien ce que la ville à prévu. Aujourd’hui, je trouve qu’il y a vraiment de la place de perdu donc je suis satisfait de cet investissement. »

10. »Les deux maisons ont été murées ici. Puis elles ont été rachetées par la Mairie. On sait qu’il y aura quelque chose à la place, mais on ne sait pas quoi. Une chose est sûre, c’est que cela ne sera pas fait du jour au lendemain. »

11. »La rue Réné Surcouf et l’avenue des Herbins, est la partie la plus ancienne du quartier. Au vu de la population vieillissante, beaucoup d’ancienne maisons ont été vendues. Le plus souvent ce sont des jeunes qui les rachètent pour rénover. Cela crée un renouveau générationnel dans le quartier. Une maison ici se vend en deux semaines environ. »

12. » Ce chemin, qui longe la ligne de chemin de fer, rejoint la Gare Nord et continue jusqu’au quartier de Prézégat, a été remis à neuf en même temps que la construction du pont de la gare et son nouvel aménagement au Nord. J’espère juste que la ville fera en sorte que cela reste comme ça. Avant c’était laissé en friche. Le soir ce n’était pas du tout sécurisé. Je ne voulais pas que mes enfants l’emprunte. »

13. »Ce terrain, je ne sais pas à qui il appartient. Mais c’est encore un endroit vide, qui n’est pas exploité. Là, la ville à tout coupé mais c’était qu’un terrain d’herbes hautes. Ca craignait un peu malgré le peu de délinquance que le quartier connait. »

14. »Tout cet endroit, a été réaménagé avec la nouvelle passerelle de la Gare. Avant c’était seulement un terrain vague. Le seul problème, est lorsque nous sommes en vélo ; on est obligé de retourner par le rond-point du Quick pour rejoindre le centre-ville par le pont. Les plus courageux peuvent porter leur vélo et prendre l’escalier. Et les plus téméraires passent directement sur le talus engazonnée. Il y a aussi les personnes âgées pour qui c’est compliqué d’emprunter les escaliers. Sans parler que des fois ces personnes ont leurs chariots avec elles. »

15. »Les deux immeubles à grandes hauteurs, ne me plaisent pas du tout, c’est comme deux verrues à l’entrée de la ville. La ville va en construire un
autre juste de l’autre côté. Le Maire justifie ce projet en nous disant que ses immeubles ont une vue d’exception sur la Brière. Nous on lui répond, que ce ne sont que des bureaux et qu’il ne sont occupés qu’à moitié. C’est un fiasco. »