L’étudiant de Saint-Nazaire
Antoine est étudiant à Saint-Nazaire depuis le début de l’année 2019, en master de technologie Marine. Après l’école Centrale, il a décidé de prolonger ses études dans la construction en site maritime, un domaine qu’il côtoie depuis son enfance. Son appartement près du Ruban bleu lui convient bien, mais il ne savait jamais où garer sa voiture, qu’il n’utilise que pour aller à Savenay, voir ses parents. Jusqu’ici il louait un petit box au mois dans le quartier d’Herbins. Depuis quelques semaines, pourtant il a trouvé une nouvelle solution. La gare « porte à porte » propose un stationnement longue durée en mettant à disposition sa voiture à la location, de particulier à particulier. La première fois il est allé au centre d’orientation pour peser le pour et le contre de cette proposition. En hélYce, il est arrivé directement au rez-de-chaussée de la gare. Au deuxième étage, complètement ouvert sur le paysage et sur les activités internes, il n’a pas eu de mal à trouver l’accueil du centre d’orientation. On lui a expliqué le fonctionnement de la plateforme de stationnement, rassuré sur les possibilités de locations, et indiqué les tarifs possibles en fonction des durées de stationnement et du type de locations envisagées. Il a choisi une combinaison avantageuse : sa carte d’utilisateur lui permet de garer sa voiture pendant un mois, elle sera mise à la location de particuliers pour deux jours consécutifs au plus. Grâce à l’application il peut avoir un regard sur les locataires envisagés par la gare, et être mis au courant du bon retour de son véhicule au parking. Sa carte «gare hYcéo» lui permet également de bénéficier gratuitement d’un vélo, électrique ou non, par le biais de la gare douce. Il n’en a pas spécialement l’usage mais sa petite amie qui le rejoint pour les weekends pourra y avoir accès pour faire le parcours Eaux et Paysages et enfin découvrir les ruines des forges de Trignac !
Le couple parisien
Dans la périphérie parisienne, une fois le coffre de la 3008 plein, l’itinéraire rentré dans waze et le «guide d’architecture Nantes Saint Nazaire» posé sur les genoux, le couple Daubet est prêt à partir. Ils sont prêts depuis la veille pour leurs deux semaines de vacances dans l’estuaire de la Loire.
Diner et spectacle au LU, visite du nouveau musée des Arts, une journée aux machines pour voir l’éléphant d’ébène – il parait qu’il y a plein de boutiques de créateurs du coin en plus ! – pour ensuite visiter Trentemoult et son folklore coloré d’où l’on peut voir la cité radieuse de Le Corbusier.
Une fois rassasiés du centre-ville de Nantes, c’est vers Saint Nazaire qu’ils se dirigent pour la fin de leur première semaine. Il parait que la ville a bien changé. Ils entendent parler de plus en plus de la réhabilitation de l’ancienne Base sous-marine avec son parc paysagé, ainsi que du Grand Café, devenu une institution culturelle. Ils ne voulaient pas conduire dans le centre qu’ils parcourront à pied, alors ils ont opté pour l’option « Porte à porte ». Une fois garés au dernier niveau de la gare, ils ont descendu les hélicoïdes à pied, un parcours panoramique sur le paysage jusqu’au centre d’orientation où ils ont pris leur carte «découverte gare hYcéo». En plus d’avoir accès à deux vélos électriques vélYcéo pour la durée de leur séjour, leur carte leur ouvre les portes des musées du centre-ville : l’écomusée, escal’atlantique et le sous-marins Espadon. Ils sont restés un moment à discuter avec l’hôte d’accueil qui leur a présenté les déplacements à vélos envisageables dans le territoire. Ils pourraient remonter jusqu’à Saint-Malo ! Mais bon…Cette semaine c’est Saint-Nazaire et la presqu’île Guérandaise.
Finalement munis de leurs deux vélos au rez-de-chaussée, ils entament leur passeport découverte par le centre-ville de Saint-Nazaire et les quais des grands Chantiers de l’Atlantique. Avec leur nouvel argentique BelmyMekanic, ils espèrent révéler les formes brutes, la force du béton sous le ciel nuageux. Futures images d’ambiance pour le salon.
Le médecin nantais
Mr Lebrun est cardiologue au CHU de Nantes. Durant plus de 25 ans il a dédié son activité à la pratique médicale et à la recherche technologique pour développer les nouvelles sondes ambulatoires au service des médecins généralistes (surtout dans les zones de déserts médicaux). Il se positionne comme un maillon relais, un passeur de connaissances et de pratiques pour la médecine future qu’il imagine ambulatoire : loin des patients mais toujours connectés à leurs besoins.
Depuis deux ans, il a quitté les murs épais et le labyrinthe de couloir du CHU nantais, pour continuer sa carrière au pôle médical ambulatoire de Saint-Nazaire, en tant que professeur. La première fois qu’il y est allé, pour une présentation sur la lecture, l’analyse et le traitement des données statistiques liées à l’image échographique, il ne s’est pas arrêté au bon étage. Il a suivi les hélicoïdes jusqu’au rooftop où il s’est garé, face au vaste territoire d’influence du Pôle : les villages de la Brière, jusqu’à Saint Lyphard, et Saint Joachim. Il est resté un moment à s’orienter dans ce panorama vert et gris – là le canal, là les forges, là les chantiers de l’Atlantique, là la Tour des Ormeaux – puis il est descendu à l’étage inférieur pour honorer son rendez-vous. On l’a accueilli dans un patio central donnant sur les étages inférieurs de la gare. Il ne connaissait absolument pas ce nouveau lieu, et ne s’attendait pas à se trouver dans un cœur actif dans des domaines et des temporalités très différentes. Depuis cet espace protégé, en regard perché sur d’autres activités ambulatoires, ils se sont dirigés vers la salle de topos. A contrario, celle-ci va chercher l’extérieur, elle donne vue sur les hélicoïdes et le passage rythmé des véhicules du site. Lumière et tempo. La cadence de ce lieu lui a tout de suite plu ! Il a pris le temps de s’y installer.
Les premiers mois, il venait au Pôle trois jours par semaine depuis Nantes, pour des présentations ou de courtes formations. Sa voiture garée à la journée sur ce rooftop, il pouvait directement entrer, se garer et arriver à son bureau depuis la route Bleue, et de même pour repartir. Son intérêt grandissant, les jours se sont accumulés, les nuits dans les hôtels de la gare se sont multipliés, et la question de s’installer à Saint-Nazaire s’est décidée ! Aujourd’hui, sa fonction de formateur s’est ajoutée à celle de praticien ambulatoire. Muni de sa carte « gare professionnelle hYcéo », il a accès à son véhicule de fonction garé face au Pôle. Equipé d’ustensiles de soins et de technologies ambulatoires, dont une sonde d’échographie Philips Lumify, ce véhicule est destiné à la visite des patients à domicile. C’est ça aussi l’ambulatoire qu’il projette, se déplacer vers ceux qui ne le peuvent pas, ou qui préfèrent le confort rassurant de la maison à la salle d’attente aseptisée de l’hôpital. Les autres véhicules du site sont spécifiquement destinés aux infirmières ou à l’association Marsouins qu’il accompagne parfois. Entre formation de jeunes médecins généralistes trois fois par semaines, et pratique du suivi cardiologique ambulatoire, il sillonne ce vaste territoire nazairien, qu’il contemple encore depuis le rooftop où sa voiture est toujours garée.