Reflets sur le Parc Olympique

En fermant les yeux j’entends encore les cris des supporters, les chants, les cris des supporters qui se bousculent pour rentrer dans le stade. Le souvenir de ma première venue ici, la fierté de mon père de me faire découvrir cette passion raisonne en moi. Me voilà devant les grilles du stade, aujourd’hui fermé depuis plus de deux ans. Ma famille est arrivée ici en 1962, le secteur était en plein essor, des résidences naissaient partout autour du stade. De notre fenêtre d’appartement on pouvait même suivre la construction du stade, de quoi attiser notre curiosité d’enfant.

Mais aujourd’hui, comme tous les jours depuis quelques années, le quartier est désert. Les immeubles s’abîment, le parc olympique se vide, l’envie de vivre ici et l’amour du quartier semble avoir disparu. Pourtant, les espaces verts abandonnés et les infrastructures sportives négligées méritent un traitement tout particulier. Dans ce sens, j’espère un jour voir cet endroit vivre, des familles s’y promener, des travailleurs s’y reposer, des sportifs s’y dépenser.

J’imagine mes petits enfants heureux d’habiter ici, faire du vélo dans le parc, aller à l’école à pied ou à trottinette. Je rêve d’entendre à nouveau l’effervescence des parties de foot après le travail et les matchs dans le stade.

Un habitant