Dans le parc de la Sebkha : où créer le parc c’est épurer, pomper, irriguer.

Dans l’esprit du parc de la Sebkha, qui se développera autour du nouvel échangeur et qui s’étendra jusqu’au cœur des quartiers alentours, le projet Masdar Jadid a pour objectif d’ouvrir les quartiers et de venir les lier autour de nouveaux espaces publics.


Une nouvelle source, au sens propre comme au sens figuré !

La notion de source ici traduit à la fois l’envie de créer une source d’eau renouvelable, au service de la préservation de la Sebkha Sijoumi et à l’irrigation du parc, et l’envie de créer de nouveaux espaces publics végétalisés, créant de nouveaux points d’ombre et de fraîcheur pour les habitants. En Tunisie il est interdit d’utiliser de l’eau de la ville pour irriguer les parc ou espaces verts publics, ainsi en épurant les eaux usées et ménagères du quartier An-Najah, une boucle écologique se créer et permet le développement du parc dans le respect des normes imposées.


Un projet à l’échelle de Tunis en devenir ?

Ce projet de traitement des eaux usées d’un seul quartier a pour objectif au long terme de se développer et de venir s’étendre à l’ensemble des rives de la Sebkha Sijoumi. Le but étant de venir créer de nouveaux points de traitement et d’assainissement des eaux, tout autour de celle-ci, dans le cadre d’autres programmes visant la préservation de l’écosystème tunisien, tels que la préservation des oiseaux d’eau par exemple. Ainsi, les eaux habituellement déversées dans la Sebkha et qui, au long terme, viennent polluer et détruire l’écosystème, se verront contenues et traitées puis mises au services de nouveaux espaces végétalisés. Et qui sait, pour rendre aux berges de la Sebkha Sijoumi leur aspect verdoyant.