La phytoépuration est un moyen de filtration qui utilise les capacités traitantes et drainantes des plantes, de leurs systèmes racinaires et des bactéries qui se développent tout au long du processus de filtration. Contrairement à un système de traitement de station d’épuration traditionnel, la phytoépuration a pour avantage de ne pas rejeter de boues polluées et adopte un aspect plus esthétique ce qui lui permet d’être intégrée plus facilement dans un parc de par ses bassins de plantes filtrantes.
Comment ça marche dans le projet ?
Les eaux usées et ménagères de An-Najah sont collectées par le réseau de tout à l’égoût et redirigées vers la station de phytoépuration du centre technique. Les eaux suivent alors un circuit de prétraitement passant par différents bassins qui vont filtrer les plus gros déchets, (dégrillage, déssablage, dégraissage), et suivre un traitement biologique qui va venir éclaircir l’eau et la rendre plus potable à la consommation.
Comment ça s’intègre dans le parc ?
La suite du traitement se déroule au coeur du parc Central de la Sebkha qui est développé dans notre projet commun de groupe. L’eau partiellement traitée est remontée vers les bassins du parc par l’intermédiaire d’une pompe de relèvement. Il faut donc prévoir des bassins à écoulements horizontaux plantés d’espèces végétales capables d’absorber les charges polluantes (bambous, massettes, iris des marais, laîches…). Les bassins primaires, secondaires et tertiaires se succèdent sur la topographie de site pour permettre cette disposition en restanque qui facilite l’écoulement de l’eau.
- les plantes hydrophytes et filtrantes, qui assainissent l’eau dans les bassins.
- les microorganismes, qui se nourrissent des nutriments et qui ont une action conjointe à celle produite par les plantes de dégradation des polluants.
- les substrats, qui remplissent le rôle de rétention hydraulique et des particules.
