Le projet Masdar Jadid s’inscrit dans une démarche d’accompagnement au développement du nouveau Parc de la Sebkha Sijoumi, et en fait partie intégrante de par son rôle d’irrigation de ce dernier. Cependant, l’intervention nécessite plusieurs actions parallèles qui viennent compléter le programme tout en l’enrichissant.
Site parc et bassins 
Site pépinière 
Site pépinière 
Site station 
Site centre et galerie
Un phasage en deux étapes
Phase n°1 :
La première phase du programme vise à mettre en place la station de phytoépuration qui est au coeur du processus d’assainissement des eaux usées du quartier An-Najah. Ce centre technique accueillera en simultané une partie technique et transformation dédiée au traitement de l’eau avec des espaces fermés au public et sécurisés, et une partie accueil, observation et expérimentation qui elle aura pour but la sensibilisation du public à la protection de la Sebkha Sijoumi et à son écosystème.
En suite, les bassins en restanques qui permettent la filtration naturelle de l’eau traité, seront mis en place dans la partie nord du parc et profiteront ainsi de la pente naturelle du site, de par sa topographie importante, (incluant un dénivelé d’environ 35m entre la station d’épuration et le bassin le plus haut, aux pieds du Belvédère).
Phase n°2 :
Dans un second temps, une galerie rafraîchissante mettant les vertus de l’eau à l’honneur et créant un espace ombragé et brumisé, fera le lien entre le centre technique de traitement des eaux et de sensibilisation avec le nouveau centre de tri de tissus des femmes du quartier de Hay-Hlel.
Une pépinière sera créée dans le but de cultiver les plantes hydrophytes* et phyto-épuratives, nécessaires au traitement de l’eau dans les bassins du parc, mais également les différentes plantes et arbres qui viendront alimenter le parc dans son développement.
Dans la dynamique d’étalement du parc de la Sebkha Sijoumi sur l’ensemble des quartiers alentours, ce dernier viendra également re-végétaliser les berges de la Sebkha actuellement peu accessibles et pourvues d’une végétation très timide. Pour accéder à ces nouvelles berges et dans la continuité des intentions de franchissement de la voie rapide, à l’échelle de notre territoire, des passerelles seront mises en place en utilisant les structures des ébauches de « ponts sans fin » qui traversent la voie rapide. Celles-ci permettront de nouveaux passages vers la Sebkha en la reliant aux quartiers et en « effaçant » les infrastructures routières qui semblent former une certaine « fracture » entre les habitations et les berges.
Pour finir, l’ensemble de ces éléments programmatiques ont pour but de servir les quartiers alentours au projet mais également de venir enrichir le Parc de la Sebkha Sijoumi.
*Plantes hydrophytes : les plantes hydrophytes sont des plantes qui se développent et vivent en partie ou totalement dans l’eau. Parmis elles certaines présentent des capacités de filtration aussi bien dans les trois milieux de vie que sont le sol, l’air et l’eau.
