d’un flux routier majeur à un espace partagé.

/ Passer d’une route offerte aux voitures à une cohabitation avec le tram.

Actuellement l’échangeur, le boulevard du 9 avril et la route Intercommunale Sud sont des axes de circulations dédiés exclusivement à des modes de circulations durs et rapides que sont la voiture ainsi que le camion. En effet ces voiries sont des deux fois deux voies qui donnent la part belle à une circulation intensive où une surabondance de voitures se met en place ( fig 1). Dans le but de réduire l’impact de la voiture mais aussi de diversifier les modes de déplacements dans le secteur en introduisant les lignes de tram faisant le tour de la Sebkha et venant de la station du 10 décembre au nord de Tunis, le système circulatoire a été repensé ( fig 2 ). Ce nouveau système permet donc d’intégrer le tram au milieu des axes existants, ce qui a pour conséquence de réduire la place disponible pour la voiture, donc la vitesse et la surabondance et aussi d’ainsi inciter les gens à ce servir des transports en communs pour des déplacements Nord-Sud qui suivraient le transect.

fig 1 . Tronçon de route existant
fig 2 . Tronçon de route projeté

/ Et le piéton dans tout ça ?

Le développement de la place du piéton est aussi un point majeur dans le repartage de l’ensemble des voiries. L’intention a été de modifier la topographie existante afin de permettre dans un premier temps d’assurer une continuité du parc puis de jouer avec la totalité de l’infrastructure routière pour intégrer des notions de dessus-dessous ( fig 3 ). On retrouve donc un cheminement piéton suivant le tracé de l’infrastructure ainsi que des lieux d’activité et d’appropriation du tablier en permettant aux gens de s’installer sur des balançoires entre autre. La sous face du tablier a aussi été appropriée avec de la végétation sur la périphérie du tablier et des surfaces réfléchissantes au centre, suivant le tracé du chemin piéton ( fig 4 ). En plus d’accomplir un rôle esthétique, cela à pour but de diminuer les nuisances sonores provoquées par les vibrations de la circulation en surface du tablier. L’échangeur du 9 avril devient donc un espace où cohabitent circulations dures et douces, le dessus le dessous ainsi que les mobilités individuelles et collectives, permettant de mieux ancrer dans le parc le Grand Balcon de Sidi Kacem qui joue aussi avec les même concepts.

fig 3 . Stratégie de modification de la route
fig 4 . Occupation des espaces crées sous le pont