Au fil de l’eau : entre chemin de halage et appropriation habitante

schema halage

Nous constatons que certaines parcelles privées perpendiculaires au fleuve sont accaparées par les propriétaires avec l’aménagement de pontons ou simplement le prolongement des jardins. Ces appropriations, ne permettent pas au public de longer les berges. C’est l’un des problèmes majeurs qui fait que les mobilités douces sont interrompues le long de la Seine.

Néanmoins, selon les modalités d’occupation des berges d’après le droit et la gestion des cours d’eau en France, un cours d’eau domanial est un cours d’eau qui appartient à l’Etat. De ce fait, même si une berge fait partie d’un domaine privé, des servitudes s’y appliquent. Les propriétaires doivent alors supporter une servitude de halage de 7,80m et de marchepied. Les berges sont donc de droit ouvertes au public. Le projet propose que les villes reprennent leurs droits en les affirmant et en créant de réels parcours publics le long de la Seine.