Un axe vers la mer

Depuis l’Antiquité, Paris (Lutecia) et Rouen (Rotomagus) sont reliées par des voies qui franchissent l’Oise à Pontoise et courent dans le Vexin français jusqu’à Saint-Clair-sur-Epte. L’une porte le nom d’un célèbre dictateur romain : la Chaussée Jules César.

04

La chaussée Jules César – un axe historique vers la mèr

Bien que sa vocation principale soit la circulation rapide des armées romaines, elle n’en était pas moins un axe stratégique de transport de marchandises entre la capitale et la mer. Cette voie était l’axe de développement de l’habitat antique.

Au Moyen-Age, l’axe de circulation s’est déplacé sur le tracé de l’ancienne N14 et le développement des villages s’est concentré dans les vallées, proche de la force hydraulique.

WEB_CHEMIN_47074_1350654876

Restitution de la chaussée Jules César

La D14 – une route nationale

Parallèlement à l’axe antique, on construit donc un axe de transport majeur pour accéder à Rouen puis à la mer. Route impériale de seconde classe sous Napoléon 1er, l’actuelle D14, alors Route 15, garde une grande importance pour rejoindre la Manche.

03

Aujourd’hui, on pourrait croire que la construction parallèle de l’A13 dans la vallée de la Seine a fortement désengorgé la D14 mais on constate que la fréquentation des 2 voies rapides est quasiment équivalente à l’approche de Paris.

L’enjeu est de conforter l’importance historique et la valeur d’axe économique en renforçant son efficacité de desserte du territoire tout en diminuant les effets néfastes d’une circulation trop dense. (Photos de la D14)

strip4-2

La D14 et château d’eau de Vigny visible

strip2-2

…et pendant la nuit

Photos de la route D14

IMG_8794

Vers Vigny! – château d’eau de Vigny en arrière, mars 2014

IMG_0251

Le nouveau contre le vieux – la D14 actuelle et l’ancienne N14 à Vigny, mars 2014

IMG_0279

Le tracteur, le bus et les voitures, mars 2014

IMG_9590

Passage inférieur près de Commeny, mars 2014

IMG_9623

La D14 depuis le pont à Cléry-en-Vexin, mars 2014

IMG_9879

Passage inférieur, sortie Théméricourt, mars 2014

IMG_9944

Passage supériuer à Cléry-en-Vexin, mars 2014

Les PNR d’Ile de France

Dans la région de grand Paris, il y a 4 PNR existants et 2 PNR en projet. Ils occupent une place importante pour le territoire du Grand Paris.

Les PNR ne sont pas des parcs fermés dénués d’activités humaines. Au contraire, leurs positions proches de l’agglomération parisienne et leur accessibilité facile par la route, leur confère une attractivité économique et résidentielle indéniable. Ils sont donc sujet à une pression foncière considérable.

Les PNR d’Ile de France et leur grandes routes de traverse

Le PNR du Vexin français

Les terres agricoles constituent 70% du territoire du Vexin. 80% des cultures sont des grandes cultures céréalières destinées à l’export. (Photos du plateau agricole)

L’absence de diversité des plantes cultivées, ajoutée à l’utilisation massive des pesticides entraîne un appauvrissement des terres. En considérant la terre comme un bien commun, il parait indispensable d’agir pour la régénérer et protéger.

plateau

Le plateau agricole, mars 2014

Le PNR du Vexin Français se situe entre deux bassins d’emplois importants: l’agglomération parisienne évidemment, dont Cergy est la polarité la plus proche, et l’agglomération de Rouen. Cette situation géographique intermédiaire est porteuse d’un potentiel économique aujourd’hui peu exploité.

village

Une vue sur Vigny, mars 2014

L’enjeu ici est de rendre possible le développement économique du territoire tout en protégeant ses patrimoines paysagers (sols agricoles et sites naturels) et architecturaux (monuments, villages). Il s’agit donc d’arriver à maîtriser l’urbanisation tout en permettant l’installation d’entreprises sur le territoire du Vexin.

strip1

La D14 et la zone d’activité à Magny-en-Vexin, mars 2014

Le terme « STRIP »

las-vegas

« Le Las Vegas Strip (ou simplement le Strip, littéralement la bande) est une portion de 6,7 km de la partie Sud du Las Vegas Boulevard, situé en partie à Las Vegas, aux États-Unis. Nombre des plus grands hôtels, casinos et centres de villégiature du monde sont situés sur le Strip. »

Le bocage industriel

La frange d’expérimentation agro-écologique de la D14 s’inspire des idées dépuis les projets déjà existants pour proposer une nouvelle forme d’agriculture sur le territoire du Vexin.

Ainsi, des haies basses sont plantées sur les limites parcellaires actuelles. En effet, l’objectif n’est pas de recréer un bocage très serré comme on peut voire en Normandie (Il n’a jamais existé sur le plateau du Vexin) mais de former un bocage d’échelle industrielle, qui souligne les tracés existants des chemins, des routes, des reliefs.

bocage

Paysage productif du bord du strip

Ces haies ont des intérêts écologiques considérables : Elles servent de brise vent (protègent les cultures, permettent un meilleur rendement agricole), d’habitat aux insectes dits «auxiliaires» qui s’attaquent aux ennemis des cultures (plus besoin de pesticides) ; elles engendrent une diminution du ruissellement (moins d’érosion et plus d’infiltration de l’eau dans la terre, c’est à dire moins de besoin d’irrigation artificielle), et elle sont une réserve de bois (pour le chauffage voire à terme pour la construction).

La plantation de ces haies va modifier la perception du paysage ouvert du plateau agricole actuel. Mais ce changement de «forme agricole», a une épaisseur historique ancrée dans le territoire. Traversé par la chaussée Jules César et éminemment fertile, on peut supposer que le plateau du Vexin était déjà cultivé à l’antiquité.

L’idée est donc de s’inspirer des centuriations romaines, système agricole de découpage des terres propre à une colonie romaine, répartis en centuries.

agriculture_romain

Centuriations romaines près de Valence (France), un exemple ancestral de gestion urbaine de l’agriculture

Le projet agro-écologique développe ainsi une certaine complémentarité entre ville et agriculture. Cette référence historique évoque en effet un système agricole «urbain» qui vient en contrepoint des politiques actuelles d’ «agriculture urbaine» qui consiste plutôt à rapatrier des parcelles cultivables en milieu urbain. Ici c’est le contraire, il s’agit d’amener une certaine urbanité dans la campagne, de ne pas la considérer comme un écrin sacré mais comme une ressource en perpétuel mouvement, que l’homme a façonné et dont le paysage s’est trouvé modifié. Le paysage rural est l’expression d’une construction culturelle.

L’expérimentation de cette nouvelle forme d’agriculture se limite à une frange du plateau allant de la Chaussée Jules César à la rupture de pente au sud de la D14. Cet aménagement linéaire, qui traverse et découpe arbitrairement plusieurs exploitations est assumé. En effet, c’est bien ce système qui permet à cette utopie agricole d’être réalisable car il permet d’impliquer tous les agriculteurs vers une transition de leurs pratiques sans pour autant forcer des changements brutaux sur toute leur exploitation.

«Une des forces de l’agriculture du parc réside dans le fait que les agriculteurs sont dynamiques et que des liens de partenariat se sont noués entre les différents acteurs (parc, professions agricoles, structures régionales). La présence d’agriculteurs moteurs pour développer des pratiques innovantes et des ateliers diversifiés a été constaté ces dernières années» CEVO 95, L’agriculture en Val d’Oise, 2011, p 74

arbre

«Comme le disait Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » Une agriculture ne peut être pérenne que si elle restitue aux sols ce qu’elle leur a pris. » BOURGUIGNON Claude, BOURGUIGNON Lydia, Le sol, la terre et les champs pour retrouver une agriculture saine. Sang de la Terre, Paris, 2009, p135

Une techniques de la ré-alimentation du sol est l’utilisation de bois raméal fragmenté (BRF, mélange de divers bois broyés) et de compost pour apporter les bactéries nécessaires à la fabrication biologique de l’azote et de la potasse dans les sols. C’est le travail développé par les Bourguignon, couple de pédologues (spécialistes de la biologie des sols), qui prônent un certains nombres de techniques pour redonner vie au sol, le rendre naturellement fertile et vivant.

L’idée est donc de programmer une Fabrique de compost et de BRF capable produire cet engrais naturel et de régénérer les terres de la frange agricole expérimentale de la D14.

Pour ce faire, le projet porte une attention particulière aux arbres, considérés à la fois comme des éléments patrimoniaux participant à la qualité paysagère (cf ci-contre des alignements centenaires) mais aussi comme une ressource de bois ayant plusieurs utilisations possibles : BRF, chauffage, construction. Ainsi, on impulse le développement d’une filière de sylviculture en installant une pépinière dont les arbres pourront venir densifier les boisements existants, reboiser les coteaux et permettre la plantations des haies.

63

Fonctionement de la fabrique du compostage – utilisation des déchets et haies pour faire le compost et bois raméal fragmenté

Projets agricoles référence

Bergerie de Villarceaux

Bien que la plupart des exploitations du Vexin soit conventionnelles, quelques unes expérimentent de nouvelles pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement. C’est le cas la Bergerie de Villarceaux. Dans les années 90, c’est une grande exploitation de 400Ha, presque exclusivement céréalière, dopée au engrais azotés et aux traitements phyto-sanitaires, avec des parcelles de très grande taille. La réponse des agronomes de la Bergerie a alors consisté à diversifier les cultures, à réintroduire l’élevage (animaux et prairies) et l’arbre (agro-foresterie, haies) ainsi qu’ à effectuer des rotation de l’affectation des champs (changement prairies/cultures tous les 4 ans).

L’objectif principal était « d’essayer de faire système au sein de l’exploitation en accordant une place centrale à l’aménagement. On pense que notre modèle industriel actuel, reposant en grande partie sur la chimie, était porteur d’un projet spatial de très grandes surfaces. Aujourd’hui on ne peut pas se contenter de plaquer des pratiques alternatives mais il va aussi falloir reconcevoir spatialement l’organisation de notre manière de produire» Baptiste Sanson, ingénieur agronome au Centre d’écodéveloppement de la Bergerie de Villarceaux, lors du forum INNOV’ECO, 29 mars 2012, cité de l’architecture et du patrimoine, Paris

www.bergerie-villarceaux.org/

Voyage auprés de mon arbre

voyageaupresdemonarbre.wordpress.com/

Une maillage multimobilité

La mise en place d’un bus à haut niveau de service (BHNS), circulant sur une voie lui étant réservée aux heures de pointe, permettra de diminuer la circulation et surtout un accès facile et rapide aux nouvelles zones d’activités situées à la proximité directe de ses arrêts.

Un bus en site propre sur la D14

Ce bus permettra aux personnes n’ayant pas les moyens de se déplacer en voiture (jeunes et personnes âgées notamment) d’accéder rapidement aux services et loisirs urbains, mais également aux citadins et touristes d’accéder au coeur du Parc du Vexin, à la manière du Baladobus déjà en service depuis plusieurs années.

10

Bus en site propre – un exemple chinois

En complément de ce transport collectif, un réseau de voitures et vélos électriques en location (courte ou longue durée), associés à des bornes de recharge installées sur le territoire du Vexin viendra compléter l’offre de mobilités alternatives. L’accessibilité piétonne aux strip sera assurée par la prolongation du réseaux de chemins déjà développé.

Un réseau de location des vélos et des itinéraires cyclables existants

08

Maillage des bornes de recharge des véhicules électriques

Une maillage multimobilité

Vigny

Vigny est une commune centrale au Vexin comptant 1 081 habitants. Elle est composée de deux noyaux anciens : le village de Vigny et son château, situés dans la Vallée de l’Aubette, et le Bord’haut de Vigny, hameau linéaire implanté le long de l’ancienne RN14, sur le rebord du plateau. (Photos de Vigny)

vue-arienne2

État actuel de Vigny

Photos de Vigny

IMG_0507

Bienvenue à Vigny, mars 2014

DSCF6085

L’usine vide près de la D14, mars 2014

IMG_0205

Vigny caché dans la vallée, mars 2014

IMG_0268

Collège Roland Vasseu au Bord’Haut de Vigny, mars 2014

IMG_0753

Vigny, mars 2014

IMG_9063

Terrain de football vide, mars 2014

IMG_9090

Centre de Vigny, mars 2014

IMG_9478

Un nouveau lotissement à Vigny, mars 2014

Plan masse

La construction du projet s’est concentrée sur Vigny Strip.

Plan masse

 

Deux principes d’aménagement urbains pour agrandir les zones d’activités:

  • architecture/infrastructure, tendue en fuseaux le long de la route et directement accessible depuis les arrêts de bus en site propre
  • architecture plus fragmentée, implantée perpendiculairement à la route et desservie par des contre-allées parallèles à la route

Concept du muscle de la route

 

Des contres-allées permettent de désservir les activités vite tout en évitant coeur du village du Bord’haut.

La D14 est une barrière presque infranchissable. Pourtant, les relations entre Vigny et Le Bord’haut de Vigny sont nombreuses, notamment depuis l’installation du collège au Bord’Haut. Le projet propose de conserver le passage souterrain (le plus large) à hauteur de la route d’Us mais de changer complètement le deuxième près du collège.

Circulation et franchissement

Route en tranchée

On propose de creuser la route pour permettre de construire un franchissement qui enjambe la D14. Ainsi, par un large pont prolongé par des chemins on peut y traverser aisément.

Creusement de la route – création du franchissement

 

L’abaissement de la position de la route en tranchée permet aussi de dégager la vue en abattant le mur anit-bruit. Situé sur le rebord du plateau, on peut alors jouir d’une magnifique ouverture sur le paysage.

30

Creusement de la route – ouverture sur le paysage

IMG_9438

Vue depuis le Bord’haut de Vigny, mars 2014

Programme

Le secteur que nous avons développé à une échelle plus précise se situe autour du franchissement construit sur la D14. Surmonté d’une large esplanade qui s’ouvre sur le paysage, il articule la route, désormais pratiquée par le BHNS, l’accès au Bord’haut et particulièrement au collège, et la descente au village de Vigny.

Le premier projet propose des services et des équipements profitables aux usagers de la ZA.

Le centre de tri des déchets est agrandi et diversifié, la nouvelle partie du tri des déchets du bâtiment est associé à une Plateforme de l’Éco-construction.

Le long de la route, on implante une filière industrielle de production de compost destiné à régénérer les terres de la frange expérimentale d’agro-écologie de la D14, associé à une pépinière.

schema-programme2

Programme

Étapes du projet

Étape 1 : Mise en place du TCSP – Arrêt Vigny Château

  • parking multimodal
  • pépinière
  • tour d’observation
  • office de tourisme

Étape 2 : Réinvestissement des halles industrielles

  • extension du centre de tri – déchets du bâti et déchets organiques
  • brocante – vente directe des matériaux de récupération
  • halles de fabrication des agricomatériaux
  • halles des artisans

Étape 3: Franchissement – Arrêt Vigny Château d’eau

  • route en tranchée
  • place/escalade au dessus de la route
  • centre routier – pôle multimodal, services aux entreprises et automobilistes
  • fabrique de compost
  • centre d’éco-contruction

Étape 4: Extention de la ZA dans l’ouest

Cliquez sur l’image pour les étapes en détail

Étapes du projet en détail

Étape 1: Mise en place du TCSP – Arrêt Vigny Château

  • construction d’un parking relais multimodal (400 places) avec des bornes de recharge pour véhicules électriques, une location de vélos et de véhicules électriques
  • office de tourisme
  • installation de la pépinière au sud du strip destinée à produire les arbres constitutifs des haies du bocage industriel et de la densification des boisements calcicoles
  • tour d’observation touristique
etape1

Étape 1

 

Étape 2: Réinvestissement des halles industrielles

Sud Strip:

  • extension et diversification des activités du centre de tri des ordures ménagères (Smirtom) dans les locaux de l’usine Nutreco – tri des déchets du secteur du BTP (bétons, plâtres, métaux, briques, pierres…) et de l’agriculture (déchets plastiques et organiques)
  • vente directe au consommateur des matériaux de récupération avec l’ouverture d’une «Brocante de la construction» en bout de chaîne, à la suite du dépôt et du tri de matériaux anciens issus de la déconstruction/rénovation du bâti vexinois

Nord Strip:

  • réinvestissement des halles Nutreco pour la fabrication et le stockage des agricomatériaux dans le cadre d’expériences d’écoconstruction
  • construction des nouvelles halles pour des artisans
etape2

Étape 2

 

Étape 3: Franchissement – Arrêt Vigny Château d’eau

  • construction de la route en tranchée et de la place intermodale au dessus de la route
  • centre routier – parking relais (auto électriques/vélos/camions) associé à une salle de conférence et des services aux entreprises (salles de réunion, espaces de co-working, télétravail), des restaurants, une épicerie-drive et une salle de sport
  • installation de la fabrique de compost et d’un musée du compostage
  • construction du centre d’éco-contruction : ateliers, bureaux, espaces de formation, expositions et conseil en écoconstruction et réhabilitation, associé à une crèche
etape3

Étape 3

 

Étape 4: Extention de la ZA dans le fuseau Ouest du Strip

etape4

Étape 4

Plateforme d’éco-construction

Le plateau de Vexin sert à la re-habilitation des villages.

Les halles anciennes à Vigny sont agrandies et utilisées pour fabrication des éco-materiaux et comme les espaces pour des artisans. Les éco-materiaux sont fabriqués depuis les champs et le bois planté au Vexin.

Le centre de tri des déchets à Vigny est agrandi et diversifié, il s’occupe en nouveau du tri des déchets du bâti. Des matériaux de construction depuis le parc sont triés, récupérés ou re-expédiés. Les materiaux reutilisables, qui sont récuperés, sont revendu directement au consommateur par l’intermédiare de la «Brocante de la construction».

Le Centre d’info de l’éco-construction est installée au Bord’Haut de Vigny regroupant un centre de formation, des expositions, des ateliers de fabrication, des espaces pour les spécialistes…

 

schema KLARA

Éco-construction – approche

Comme la première référence j’ai pris le village. Les maisons ont l’air très ressemblantes mais en faite toutes sont différentes.

vigny

Vigny, mars 2014

Ici, il y a une référence pour l’approche. Les maisons font un ensemble même si elles sont différentes. Chaque maison est contruite avec l’autre material.

mrakodrapky

référence – Babyskyscrapers, architecte Petr Suske, Mladá Boleslav, République tchèque

Centre d’info – fonctionement

Les maisons sont accesibles individuellement mais elles sont aussi liées en intérieur. On peut les séparer ou connecter.

fonctions

Fonctions – vue

Chaque maison a une differente façade car chacune est construite avec un autre material. Paille, pierre, bois, béton chanvre…

facade

Façade est

L’ESPLANADE DES ROUTIERS ET LA TOUR DES ACTIVITÉS

tour

Un centre-route
Le projet est de créer un centre-route urbain, un espace d’activités et d’échanges, un lieu de vie sur la D14. Outre sa vocation fonctionnelle, l’esplanade qui enjambe la route est un lieu de rencontre métropolitain. On peut y croiser des personnes d’horizons très différents (collégiens, habitants du coin, camionneurs et routiers, touristes, artisans, employés, chefs d’entreprise, agriculteurs, franciliens en transit ou en week-end, …) venant d’ici et d’ailleurs. C’est l’ambiance conviviale des anciennes haltes routières avec leurs resto-route et leur station essence, proche des villages, qui est ici recherché, sans pour autant nier la dimension infrastructurelle lourde de la 4 voies, qui vient comme contrepoint contemporain.

PFE-CLM-A4-NORMAL-final-36

 

Fabrique du compost et le pépinière

63

Cycle du compostage et régénération des terres agricoles le long du strip

SCHEMA-COMPOST

Le projet porte une attention particulière aux arbres, considérés à la fois comme des éléments patrimoniaux participant à la qualité paysagère mais aussi comme une ressource de bois ayant plusieurs utilisations possibles. Ainsi, on impulse le développement d’une filière de sylviculture en installant une pépinière dont les arbres pourront venir densifier les boisements existants, reboiser les coteaux et permettre la plantations des haies.