Nous observons sur le territoire, à l’ouest de Meulan-les-Mureaux, la présence de deux « poches » agricoles de part et d’autre de la Seine, liées à des équipements divers associés à la question du captage, du traitement, de la distribution ou du stockage de la ressource en eau.

Ces infrastructures sont : des sources superficielles présentes sur le plateau de Mezy-sur-Seine, un champ captant métropolitain aux Mureaux, une station d’épuration, une usine de traitement de l’eau potable et des châteaux d’eau disséminés sur le territoire.

L’ensemble de ces équipements relient le Parc Naturel Régional du Vexin Français et la vallée de la Seine du point de vue de l’usage de l’eau captée ou traitée. Par exemple, la station d’épuration des Mureaux permet l’assainissement des eaux usées de trente communes du territoire, dont certaines qui appartiennent au Parc du Vexin.

La question de l’usage et du traitement de l’eau se présente donc comme l’une des opportunités majeures à intensifier, afin de développer les échanges entre vallée et plateau.

Cette situation particulière entre territoires agricoles et vallée de Seine, pourrait alors permettre d’expérimenter à la fois le développement d’une agriculture durable et le développement d’un traitement durable des eaux. En effet, la dépollution du fleuve et des eaux souterraines passe par un changement des pratiques agricoles, principale cause de la pollution des nappes phréatiques en aval de la capitale.

Cette stratégie s’accompagne alors de l’implantation d’un équipement métropolitain pilote sur la question du traitement durable des eaux. Le territoire de Meulan-les- Mureaux, du fait de son interaction entre eau et agriculture, deviendrait dès lors un territoire expérimental sur la question de la préservation des ressources environnementales.