Un complexe hybride entre héritage industriel et innovation paysagère

facade+coupe

Le château d’eau-belvédère, comme repère dans le paysage, accueille également l’entrée du centre de recherches et du musée de la biodiversité. En termes de programmation architecturale, l’idée est d’hybrider les fonctions liées à la ressource en eau, afin de proposer un complexe qui met en relation des acteurs aux compétences et intérêts divers. Le public du musée côtoie ainsi les experts de la question de l’eau dans un univers entre héritage industriel et innovation paysagère. En plan, les salles d’exposition du musée de la biodiversité s’articulent ainsi autour des laboratoires et des bureaux des chercheurs. Les salles d’expositions constituent de vastes espaces flexibles ouverts sur le paysage de la Seine et sur le bassin filtrant. Ces lieux sont également des espaces de travail pour les chercheurs qui peuvent les utiliser comme serres pour la pousse de nouvelles plantes dépolluantes. Seuls les laboratoires, les salles de workshop et les bureaux des chercheurs sont réellement définis spatialement comme des espaces plus cloisonnés du fait de leur usage.

 
Afin de proposer des points de vue sur la Seine et sur les bassins filtrants, le complexe se déploie en deux volumes linéaires, orientés différemment en fonction des vues et liés spatialement par le château d’eau-belvédère. L’architecture créée se développe ainsi dans le prolongement du bassin filtrant, elle reprend la linéarité de cet élément paysager en la déployant dans les trois dimensions. La forme du complexe, très simple, joue sur une reprise du vocabulaire de l’architecture industrielle, hybridée au minimalisme des pavillons modernistes construits autour de bassins ou de plans d’eau. En termes structurels, l’ensemble reprend une structure métallique poteaux-poutres dérivée des grandes halles industrielles et des serres. Cette structure permet également de proposer des espaces généreux et flexibles. Les matériaux utilisés sont également dérivés de l’architecture industrielle (béton brut, polycarbonate, acier) et viennent jouer avec le reflet de l’eau et la lumière. Afin de proposer des points de vue sur la Seine et sur les bassins filtrants, le complexe se déploie en deux volumes linéaires, orientés différemment en fonction des vues et liés spatialement par le château d’eau-belvédère.  
schéma plan

Schéma conceptuel d’organisation architecturale: plan du RDC

L’architecture créée se développe ainsi dans le prolongement du bassin filtrant, elle reprend la linéarité de cet élément paysager en la déployant dans les trois dimensions. La forme du complexe, très simple, joue sur une reprise du vocabulaire de l’architecture industrielle, hybridée au minimalisme des pavillons modernistes construits autour de bassins ou de plans d’eau. En termes structurels, l’ensemble reprend une structure métallique poteaux-poutres dérivée des grandes halles industrielles et des serres. Cette structure permet également de proposer des espaces généreux et flexibles. Les matériaux utilisés sont également dérivés de l’architecture industrielle (béton brut, polycarbonate, acier) et viennent jouer avec le reflet de l’eau et la lumière. En coupe, les programmes s’hybrident selon une graduation du plus public au plus privé. Au rez-de-chaussée, les laboratoires de recherches et salles de workshop côtoient les vastes espaces d’expositions ouverts au public et la bibliothèque. Au R+1, une mezzanine accueille les bureaux des chercheurs qui se superposent aux laboratoires du niveau inférieur alors que les salles d’exposition profitent d’une double hauteur significative. Enfin, comme posés sur le toit de l’édifice, en porte-à-faux sur la Seine et sur les bassins, vingt logements de fonction destinés aux chercheurs viennent souligner la linéarité de l’architecture. Ces logements, organisés en duplex, sont traversant afin de capter la vue sur la Seine et sur les bassins.

Interaction des usages du plus public au plus privé

Interaction des usages du plus public au plus privé