Buenos Aires, c’est ces quartiers rythmés par les fresques et le street art

C’est Lionel Messi sur un mur de brique, le pape Jean-Paul II sur la façade d’un terrain abandonné, les chevaliers de l’ombre, marchant au crépuscule pour orner les façades aveugles d’une habitation. C’est ces lianes de fils électriques, qui deviennent éléments de paysage, s’emmêlent, s’entremêlent, dessinent dans le ciel. C’est les graffitis, couleurs vives, cabanes, vans abandonnés, cartoons sur les façades, crânes souriants sur les murs. C’est la réappropriation des espaces, lieux publics, façades sans forcément une autorisation des collectivités ni même une volonté de conformité à un PLU. Comment alors transposer ce rapport de liberté et d’appropriation de son lieu de vie à la construction ou la réhabilitation architecturale ?