Itinéraire: L’artiste-botaniste -explorateur

kérinou11. « Ici, ce qui me plait c’est la végétation, les arbres, les ombres bleues brestoises, un peu froides… La lumière n’est pas la même que dans le sud Finistère, c’est une lumière plus nuageuse. »

kérinou22. « Là on ne voit plus le pont, on entend les oiseaux qui chantent, toute l’agitation s’efface. Le soir on peut entendre le renard, je l’ai vu venir dans le jardin renifler toutes sortes de choses, il venait faire sa sieste sur le mur. En été des oiseaux de nuit et la chouette huhulent, le renard glapit. »

kérinou33. « C’est sur la porte supérieure de ce mur qu’on a trouvé l’obus, on nettoyait et puis, hop, l’obus ! »

kérinou44. « Là c’était des carcasses de voitures, il y avait un mètre de saloperies sur le premier escalier, c’était une décharge publique. On a tout nettoyé. On a fait ca pour dire ça existe, c’est là, voilà tout ce qui existe. »

kérinou55. « La Penfeld elle est… C’est ce que j’essayais de voir tout à l’heure. Là ? Je crois qu’on voit… Non ?
Oui ? Je crois que l’eau est là, il me semble hein. »

kérinou66. « Vous voyez le travail des pierres de taille, les angles entrants, sortants, c’est super… Puis c’est drôle la façon dont la lumière arrive là dedans, on a l’impression que la contre marche est éclairée par la lumière de l’ouverture. Puis regardez là bas, c’est magique. »

kérinou77. « Vous imaginez l’espace là, c’est gigantesque ! Et pour qui pour quoi ? Chaque fois que je passe par là je me pose toujours la question, c’est pas possible on est en 2016 et on a toujours ce truc là. Pour ce qui se passe dans cette enceinte là maintenant, y’a un décalage. »

kérinou88. « L’autre jour en passant j’ai senti qu’il y avait un truc pas net, je sais pas depuis quand les éclaireurs n’y sont plus. »

kérinou99. « On voit la muraille ! Vous voyez ce pent de mur avec la corniche, là-bas on voit les meurtrières, il filait jusqu’à l’autre versant du vallon. Il y avait la porte entre Lambé et Brest au milieu de la route, puis là c’était l’Octroi, où on payait. »

kérinou1010. « Quand je me balade à Brest je vois tous les escaliers qu’il y a, des escaliers en pierres, des supers dalles… »

kérinou1111. « C’est l’eau qui s’infiltre depuis la place Albert Premier, depuis la caserne de pompiers. Je pense que ça l’a toujours fait, ça alimentait l’étang. Il y a toujours de l’eau ici, été comme hiver. »

kérinou1212. « Depuis qu’ils ont construit le gymnase, il y a eu des inondations à répétition. J’ai vu 1,20 m d’eau ici. Quand il y a des pluies torrentielles, toutes les eaux de Brest descendent. On se serait cru en Amazonie. »

kérinou1313. « Il y avait des gens qui se balançaient du point le plus haut vers la route. Une douzaine par an. Le spectacle n’est pas beau à voir mais c’est surtout pour ces pauvres malheureux… Une fois on a eu peur, c’était des étudiants, en début d’année, bizutage. Du pont ils avaient balancé des os de boeufs, des gros os. »

kérinou1414. « Des objets jetés… Ah mais ça y est je comprend ! Y’a deux trois ans on voyait un gars… Il passait son temps à récupérer la ferraille, quelques fois il revenait de là-bas, quelques fois de là. C’était un nettoyeur. Le gars complètement dérangé, un faciès à foutre la trouille. Et on le voyait avec sa ferraille. C’est ici qu’il venait entreposer tout ça. C’était donc ça ! »