Le projet est une traversée augmentée dans toutes les composantes de la ville, sur ses deux rives, dans toutes ses épaisseurs.
La séquence connecte les haut et les bas. Elle passe des quais du fleuve aux quais de la ville, séparés par la falaise, se prolonge jusqu’aux sommet des tours de Quéliverzan, cent mètres au-dessus de l’eau. Entre temps, elle se glisse sous le tablier du pont de l’Harteloire, suspendu au dessus de la ville et du fleuve.
La séquence lie une rive à l’autre et des quartiers entre eux. Elle s’accroche aux éléments structurants de la ville, à ses amers, à ses transports urbains pour finalement composer une traversée urbaine, quotidienne ou exceptionnelle.
Les trois projets qui composent la séquence interrogent la relation de la ville avec les notions de l’Histoire, du Mouvement et de l’Avant-garde. Ils sont une invitation à voir Brest telle qu’elle est, à comprendre sa matière et à préfigurer son devenir.
Pour se faire, la séquence crée des familiarités nouvelles avec la Penfeld, qu’elle soit vue, parcourue, (a)perçue.