La paludiculture valorisée au sein de ce projet devient une ressource exploitable économiquement. Suite aux différentes recherches scientifiques, «les Coulisses du Marais» propose des espaces de productions professionnels. Ces derniers sont accessibles par le quai extérieur, offrant une liaison pédestre mais également des possibles accès par le canal. En effet, des pontons de déchargements viendront rythmés ce quai. Celui-ci permet la rencontre entre les professionnels et les promeneurs : il prend place sur le tracé des chemins de randonnées d’été. Le roseau et son espace de stockage. Dans un contexte où le roseau est sous exploité, le stockage ne se révélait pas être un enjeu. Aujourd’hui, le séchage du roseau fait partie du paysage et des ambiances du port de la Chaussée Neuve. Pour répondre au développement de l’exploitation des roselières de Brière, le projet donne une importance à l’espace de stockage et de séchage de la matière, en la mettant en scène. La matérialité du roseau crée des ambiances et des filtres de lumière. La jussie et son industrie de papier. La jussie représente, aujourd’hui, 930ha sur le marais : cette quantité peut donc offrir une nouvelle richesse économique au marais. Prenant exemple sur le canal de Viqueirat qui connait les mêmes enjeux concernant l’envahissement du territoire par la jussie, une industrie de papeterie va prendre place pour l’exploiter. Cette industrie propose une valorisation de l’espèce auprès du grand public, expliquant à la fois l’impact de l’homme sur la biodiversité et mettant en valeur les différentes étapes de transformation
