Former la route, modeler la pente et guider les cheminements.

En colonisant la pente, le MIM constitue une limite franche de la renaturation. Contrairement à la traverse des serres énergétiques, le marché arrête le bois par l’artificialisation du paysage. Organisées en couches, les fonctions se superposent des plateaux aux quais de la Penfeld. La topographie oriente ainsi les accès : une entrée publique en bas de la pente, une entrée technique sur le plateau, et des accès latéraux par la route.

La reconfiguration de la pente, aujourd’hui habitée et inconstante, devient par ailleurs l’occasion de repenser la mobilité piétonne, dans ce carrefour d’entrée de ville. La création d’un parking relais et la renaturation des plateaux par la prolongation du Bois de Keroual sont de nouvelles polarités attractives et modifient les flux. Guider le piéton par la pente et le MIM est donc un enjeu majeur.