La galerie extérieure commence à se former le long du centre technique, en permettant de longer le bâtiment sous une allée d’arcades ajourées. Le principe constructif des arcades reprend une forme de voûtes également présent au nord du parc au milieu des bassins, comme halte ombragée. Les arcades permettent une visibilité, une légèreté structurelle et de ce fait une proximité avec les espaces extérieurs en conservant l’esprit parc et végétal dans un espace abrité et construit.
Dans le centre technique, le salon de tisanerie et de détente, illustré ci-dessu, permet aux visiteurs du centre de goûter l’eau traitée par phytoépuration et de déambuler dans le reste de la galerie tout en profitant d’un rafraîchissement.
Sur l’inspiration des Jardins de Shazadeh, en Iran, la galerie An-Najah propose une promenade le long d’un long bassin ponctué de jets d’eau. Le but étant de créer une légère brume qui viendra rafraîchir l’air ambiant et accentuer l’effet de fraîcheur qui se fait rare dans ce parc qui est fortement exposé au zénith du soleil.
La galerie traverse les infrastructures routières et permet un lien direct entre les différents projets qui se forment dans le parc Central de la Sebkha. Cela renforce à la fois la liaison entre ces programmes qui se veulent complémentaires, et permet également de relier les quartiers de An-Najah et Hay-Hlel, si près mais pourtant si loin de par le franchissement restreint des infrastructures, qui apparaissaient comme infranchissables.
