Habiter les berges de Seine-Aval

Selon la préface de Bertrand Delanoë dans l’ouvrage : Une petite synthèse du grand pari(s) de l’agglomération parisienne, « les experts sollicités expriment la nécessité pour notre métropole de pratiquer un urbanisme de mutation plutôt que d’extension.[…] Qu’est-ce qu’un urbanisme de mutation ? C’est d’abord la mobilité, toutes les mobilités, qu’elles soient physiques, ou virtuelles. […] Le premier enjeu est de multiplier les « coeurs », lieux de vie, pour la métropole. […] Créer la métropole, c’est aussi en définir les contours et donner à lire cette nouvelle identité. […] Il faudra concevoir le lien entre la ville et l’eau. »

La question de la réconciliation ville-fleuve est donc au coeur de nombreuses politiques contemporaines. Les rapports ville-fleuve ont eu un « cycle d’évolution passant de l’imbrication à l’exclusion »1. La période industrielle a effectivement engagé un découplage ville-fleuve. Ce découplage est notamment dû à l’usine Renault à Flins sur Seine et EADS aux Mureaux.

Le projet urbain Habiter les berges de Seine-Aval se propose alors de réécrire de manière utopiste une nouvelle histoire entre les villes de Meulan, les Mureaux et la Seine à partir de l’idée maitresse que les berges sont désormais habitables.

Le projet urbain consiste déjà par l’aménagement des berges et les liaisons de mobilités douces à relier plateau et vallée. Comment la frange au sud du parc du Vexin peut-elle retrouver son attrait fluvial et devenir une réelle porte d’entrée dans le PNR du Vexin français ?

Ensuite et plus localement, le projet urbain devra permettre d’ouvrir les villes de Meulan et Les Mureaux sur la Seine, espace d’une indéniable qualité paysagère que pourront se réapproprier les habitants.