Polarités Nouvelles Ruralités

Marines, située au carrefour de mobilités multiples, est une commune qui souffre de l’attraction de la métropole parisienne. Le projet que nous présentons ici a pour enjeu la redynamisation de la commune en lui attachant une identité propre.

 

La Nouvelle Métairie

Conçu comme le lieu d’expérimentations constructives et artistiques, la Nouvelle Métairie est un lieu privilégié de création participative à l’entrée de Marines.

Le Relais des Mobilités

Situé à un carrefour entre deux voies principales, routière et cyclable, ce Relais des Mobilités, en plus d’être un forum de mise en réseau est aussi un lieu de partage et de création autour de la mobilité.

La Gare-ticole

La Gare-ticole est un lieu d’expérimentations végétales en périphérie de ville, qui permet de lancer le développement des lisières.

Polarités Nouvelles Ruralités

Marines, une nouvelle polarité entre ruralité et urbanité

Marines, à seulement 20 minutes de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise mais surnommée « ville-cœur » du Vexin français, voit son cœur balancer « entre-deux », comme en quête d’une identité à recréer. Aujourd’hui, elle oscille entre gros bourg et petite ville. Comme bon nombre de communes du Parc, la proximité de la métropole parisienne exerce une très forte attraction qui font d’elles des villes aux traits « péri-urbain », marqués par une forte dépendance fonctionnelle, impliquant des déplacements pendulaires de long parcours.

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Notre enjeu est celui d’intensifier une multi-polarisation de ces villes gravitant en satellites en accentuant et renforçant leurs qualités en matière d’habitat, de mobilité et de dynamique culturelle. A la croisée des vélotoroutes mais aussi ville-étape de nombreux parcours résidentiels, Marines se doit de valoriser ces mouvements pour en faire une ville-relais.

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Il s’agit donc de faire de cette nouvelle ruralité, avec ses qualités hybrides, une nouvelle polarité avec son attrait propre.

Un exemple pour les PNR de la région parisienne

Les communes du Parc Naturel du Vexin ne sont pas les seules à souffrir de l’attraction de la métropole. La situation semble identique dans les PNR des alentours de la métropole.

Situation actuelle

C’est pourquoi notre projet se pose comme un exemple applicable pour les autres communes des autres parcs. En choisissant trois communes de chaque parc, chacune en quête d’identité entre village et ville, il est possible de relancer une attraction opposée à celle de la capitale, en réaménageant ces communes et en créant des services nouveaux dont elles ont besoin. De plus, il serait possible de créer des échanges ou des partenariats entre chaque « triumvirat moteur de projets ».

Situation projetée

Evolution historique du tissu Marinois

La commune s’est tout d’abord développée autour de deux axes majeurs perpendiculaires, véritable carrefour marqué par le château. Après une densification et un prolongement de ces axes dans le courant du XIXème siècle, la voie ferrée nouvellement tracée au début du XXème siècle et qui contourne le bourg, crée une première lisière physique à l’extension. Le bourg s’épaissit donc à cette époque entre le carrefour et la voie ferrée. Cependant, l’augmentation de la population et la création de services et d’industries qui en découle oblige la ville à dépasser cette limite de la voie ferrée à la fin du XXème siècle. En effet, les chemins de fer, alors inutilisés sont enlevés et le relief (talus ou cuvette) crée pour l’aménagement de la voie ferrée devient alors une limite entre la ville ancienne, et la nouvelle ville pavillonnaire en construction. Dans le même temps, des entreprises s’installent en face de ce nouveau quartier, de l’autre côté de la voie principale du premier carrefour. Une déviation récente a permis au centre de se désengorger, mais aussi de perdre un peu de sa vitalité. Aujourd’hui, la ville se retrouve donc morcelée, divisée en quartier mono-fonctionnels séparés visiblement par des voies de circulation.

 

Historiquegif

Marines, une ville de passage en quête d’identité

A l’image de Marines, le Vexin français a toujours été un territoire de passages. De nos jours, ces passages prennent différentes formes. Il s’agit bien sûr du passage des transports, que ce soit des mobilités douces ou non, mais aussi des passages sur le parcours résidentiel, ou encore des passages drainés par les pôles culturels. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre en place quatre stratégies reposant sur des éléments de mobilités existants à différentes échelles afin de revitaliser Marines et de lui donner une identité propre.

aménager le territoire d’expérimentation de nouvelles mobilités

offrir une diversité des modes d’habiter pour répondre à la mobilité résidentielle

inscrire Marines dans son territoire comme nouvelle escale sur la route des arts

ancrer Marines à son territoire proche, à ses villes satellites et à ses champs

« Marines : Résidence en tous les sens », qu’est-ce que c’est ?

Afin de lancer la redynamisation de Marines et la résidence d’artistes, notre projet se base sur une intervention de type IBA (Internationale Bauausstellung). Il s’agit de faire appel, de coordonner et d’organiser différents acteurs afin qu’ils agissent sur la commune de Marines. Sur une durée de 6 ans, les acteurs concernés auront pour but d’insuffler de nouvelles dynamiques en lien avec les habitants. Pour ce faire, la méthode à mettre en oeuvre laisse carte blanche aux « artisans » : si le but final est clair, redynamiser et renforcer l’indentité de Marines à travers les trois stratégies présentées précédemment, les étapes et leur ordre chronologique est laissé au libre choix des acteurs.

Les actions menées par « Marines : Résidence en tous les sens » doivent s’appuyer sur quatre stratégies principales : lier Marines à son territoire environnant, pour transformer Marines et ses villes satellites en une nouvelle polarité, par le travail de lisières épaisses en périphérie de ville, révéler la double trame formée par les voies routières et de cheminement doux, renforcer le potentiel d’hébergements, par des logements crées comme par de l’occupation du vacant et encourager les initiatives des artistes en résidence afin de réaménager et de révéler l’espace public.

L’Agence Mobilière / Branche Gestion

La branche gestion traite de l’organisation et de la répartition des nouveaux hébergement. Actuellement à Marines vivent 65% de propriétaires et 35% de locataires. Notre projet vise, dans un premier temps,  à augmenter le nombre de locataires à 45% et de ce fait d’augmenter la dynamique de la commune. Ces nouveaux 10% de locataires sont répartis de la manière suivante : la moitié d’entre eux vont occuper le stock de logements vacants proposés par les agences mobilières et les particuliers, un quart sont logés chez l’habitant (chambre, cabane dans le jardin, maison partagée…), et un quart vont habiter dans un logement nouvellement construit.

La branche gestion s’occupe de répartir les logements en fonction des demandeurs (appelés « résidAnts ») qui sont mis en réseau soit en se rendant directement au siège de l’agence mobilière, soit par l’application développée par l’agence mobilière. En fonction de leur temps de passage (1 jour, 1 semaine, 1 mois, 1 an…) et de leur nombre, il leur est attribué un logement différent, associé à un mode de transport (vélo, vélo électrique, transport en commun, covoiturage, voiture électrique…) qui correspond à leurs besoins. Enfin, l’agence mobilière peut les mettre en relation avec des services qui peuvent les intéresser.

L’Agence Mobilière / Branche Recherche-action

La branche Recherche-Action de l’agence mobilière est chargée d’agir directement sur la commune. Il s’agit d’une mise en réseau par la branche gestion de professionnels en résidence ou non (artistes, paysagistes, constructeurs, charpentiers, photographes, metteur en scène, écrivain, peintres, sculpteurs, architectes…) qui peuvent s’associer à d’autres acteurs, d’autres structures ou d’autres professionnels (habitants, écoles, centre de jeunesse, maison de retraite…) afin de transformer Marines. Ces acteurs peuvent construire les logements dont la branche gestion à besoin, mais aussi aménager l’espace public aujourd’hui très encombré par le mobilier urbain et les automobiles, ou encore créer des actions événementielles ou éphémères.

Les lisières habitées

La recomposition des lisières est aussi un travail exécuté par la branche Recherche-Action de l’Agence Mobilière. Aujourd’hui, Marines est une commune entourée par les champs bien qu’elle ne soit pas tournée vers cette ruralité. Le projet vise à relier Marines et ses environs proches par une délimitation des zones bâties pour certains quartiers de la ville, comme le nouveau quartier pavillonnaire, par une thématisation des cultures selon la géographie et les cultures existantes mettant en évidence les « pénétrantes » (voies routières formant une étoile en reliant les communes satellites de Marines), ainsi que par une redéfinition de l’appropriation des cultures agricoles.

Marines actuellement

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Marines mouvante et évolutive

Bien que le scénario ne soit pas écrit à l’avance dans la mise en place de « Marines : Résidence en tous les sens », on peut présager une évolution simultanée des lisières, des hébergements, de la réhabilitation des espaces publics et de trois projets initiateurs du nouveau dynamisme marinois. Voilà un exemple d’évolution en 3 étapes.

Evolution en trois étapes

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Exemples d’actions menées sur l’espace public

L’ancienne voie ferrée est réhabilitée pour devenir une vélotoroute et une voie de circulation douce.

La place de la mairie est réaménagée de manière à libérer l’espace d’objets urbains encombrants tout en conservant une clarté de l’espace piéton et de l’espace routier.

 Les venelles et chemins sont révélés par des interventions artistiques et un travail de signalétique.

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Une double trame de circulation, support des interventions

Un des aspects qui forme l’identité de Marins sans être pour autant mis en avant est une double voirie, une double trame, de chemins doux et de routes qui se prolongent, se complètent ou se doublent. Notre projet vise à renforcer ces liens en créant de nouveaux chemins, en révélant des tracés anciens oubliés, en reprenant la géographie… afin de créer un véritable réseau entre Marines et ses villes périphériques.

Maquette de la double trame projetée qui se retrouve à l’échelle intercommunale

Cette trame se retrouve aussi à l’échelle de la commune. De même, le projet vise à développer ce réseau qui sert de support et d’articulation à trois projets « moteurs » de la redynamisation de Marines : La Nouvelle Métairie sur des chemins anciens à l’extérieur de la ville, le Relais des Mobilité au carrefour de la route historique principale et de la vélotoroute (chemin doux principal), et la Gare-ticole, sur une dilatation de la vélotoroute, et relié à la route principale par une multitude de chemins.

Des espaces publics réaménagés et mis en valeur

Des espaces différenciés sont aménagés selon leurs types : places, placettes intimes, venelles, ruelles, dilatations sur un chemin, cours intérieures, routes majeures… Les actions sont menées pour libérer les espaces publics de mobiliers ou d’éléments urbains qui les encombrent et les rendent difficilement lisibles et utilisables, pour permettre une reconversion utilitaire de ces espaces ou pour aménager des espaces multi-fonctionnels. Il s’agit aussi d’aménager des voies cyclables sur les voies principales, et de rendre public des cours intérieures qui ont tendance à se privatiser.

Dans les champs de vision

L’enjeu des lisière de la commune est un enjeu majeur. En plus de délimiter des zones rurales (ou de cultures agricoles) à préserver en donnant un cadre formé par 2 « L » à l’extension urbaine, ces requalifications des lisières permettent, par des cultures différentes, de mettre en valeur les différentes routes menant au centre-ville de Marines et de leur donner une identité propre. Les 2 « L » sont en réalité des espaces de mises en relations directes entre l’espace urbain et l’espace rural : ce sont des cultures au service de la commune (par exemple les vergers et les vignes peuvent permettre d’alimenter la commune et ses villes satellites) et les habitants de la commune (ou des communes satellites) sont employées pour l’entretien (vendanges, plantations, cueillettes…) de ces lisières épaisses. Ces espaces tournent les regards non plus vers le centre-ville uniquement, mais aussi sur les champs qui l’entourent, ce qui a tendance à être oublié.

Renouveler l’hébergement temporaire

Marines se doit de devenir un exemple mondial pour le renouveau de la ville moderne. En effet, face aux échecs auxquels se confrontent les villes américaines étendues, il s’agit de renouveler les modes d’habiter. L’Agence Mobilière associe la solidarité habitante, avec les stocks de logements vacants des agences immobilières, mis en réseau tous ensembles par les nouveaux moyens techniques (internet, applications mobiles, télécommunication rapide et de masse…). Habiter les espaces vides permet donc de densifier la ville sans construire nécessairement une architecture de mégalopole, inconnue pour l’instant dans le paysage du Vexin. C’est pourquoi, les constructions réalisées dans le cadre du projet seront placées dans des dents creuses de la commune, le long de nouveaux chemins créés ou révélés. D’autres pourront être des surélévations de bâtiments, ou des dépendances dans des jardins privés, sous réserve d’arrangement avec les propriétaires. Nous considérons donc les espaces vides de la commune pour créer une densification nouvelle, basée sur la mise en réseau et la solidarité de nombreux acteurs.

L’Allée des Aménités

L’Allée des Aménités est le nom donnée à l’ancienne voie de chemin de fer, dont le projet prévoit la réhabilitation en vélotoroute (contraction de vélo et autoroute, autrement dit une voie cyclable majeur). Pour des raisons techniques, la voie de chemin de fer se devait d’être au maximum horizontal ou avec des taux de pente très faible, ce qui a conduit à des travaux de creusement ou de talus, encore existant aujourd’hui : la voie cyclable est donc presque entièrement horizontale. En plus d’être une voie cyclable, c’est une voie piétonne qui permet aussi de distribuer les différents services de la ville qui s’y rattachent par des venelles. Des dilatations de cette voie permettent d’aménager des espaces aux ambiances et aux utilités diverses : un campo sportif, un campo végétal, un campo minéral. La voie agit donc en lien entre les différentes zones de la villes, auparavant très divisée.

Résumé schématique du projet urbain

Notre projet a donc comme enjeu de créer des polarités à toutes les échelles afin d’augmenter les échanges et le dynamisme et de renforcer les identités de chaque élément géographique.

Avant – Après

A l’échelle de Marines, il s’agit, par des stratégies différentes mais parallèles et complémentaires, échelonnées dans le temps, de redonner force et sens à ses tracés directeurs, tout en concevant un avenir dynamique pour cette commune. Trois projets « moteurs » ou « porteurs » vont soutenir l’effort de réaménagement de l’espace urbain, rural, et influencer de nouveaux modes de résider.

 

 

 

Projets architecturaux

 La Nouvelle Métairie

Conçu comme le lieu d’expérimentations constructives et artistiques, la Nouvelle Métairie est un lieu privilégié de création participative à l’entrée de Marines.

 Le Relais des Mobilités

Situé à un carrefour entre deux voies principales, routière et cyclable, ce Relais des Mobilités, en plus d’être un forum de mise en réseau est aussi un lieu de partage et de création autour de la mobilité.

 La Gare-ticole

La Gare-ticole, que nous n’avons pas développé, est un lieu d’expérimentations végétales en périphérie de ville, qui permet de lancer le développement des lisières.

La Gare-ticole

Située sur la limite de la ville, dernier élément appartenant au bâti dense de la ville, la proximité directe avec des champs d’expérimentation est favorable à l’installation de la Gare-ticole.

La Gare-ticole est un lieu d’expérimentations végétales permettant la mise en résidence de chercheurs, botanistes, horticulteurs, paysagistes ou  jardiniers en herbe. En effet, ce site, ancienne gare de Marines, a pour nouvelle vocation d’essayer de nouveaux types de végétaux, de nouvelles mises en œuvres… Il s’agit en fait du laboratoire d’expériences qui vont ensuite pouvoir se développer à plus grande échelle dans les lisières. Le site comprends aussi des locaux de stockage des végétaux ou du matériel mis à disposition pour chacun en libre service. Comme on a pu le voir dans l’explication de l’Agence Mobilière, ce site peut aussi accueillir des écoles horticoles ou autres qui souhaitent développer l’apprentissage de la botanique à leurs étudiants/élèves. N’étant que deux à travailler sur la commune de Marines, ce projet ne sera pas développé.

Parcelle sur laquelle s’installe la Gare-ticole

Le Relais des Mobilités

Le projet se situe à un emplacement stratégique de la ville, au carrefour majeur entre la route historique et l’Allée des Aménités.

La parcelle choisie comporte des bâtiments de services existant : la Chamaillerie (centre de loisirs), une antenne-relais associé à son local électrique, une salle communale, un ancien bâtiment de la Halte ferroviaire, un vieil entrepôt inutilisé ainsi que des bâtiments en structures métalliques devant accueillir des start-up mais dont plus de la moitié des locaux sont vides. En plus de ce patrimoine bâti hétérogène, il existe un patrimoine végétal important : la route historique est bordée d’un mail planté centenaire majeur, et sur la parcelle même, se trouve un alignement d’arbres correspondant à l’alignement de l’ancienne voie ferrée.

Parcelle sur laquelle s’installe le Relais des Mobilités

Un patrimoine existant hétérogène à mettre en valeur

 

Le Relais des Mobilités, un site, plusieurs programmes

Pour les besoins du projet, et en raison du nombre important de salles communales qui existent déjà sur la commune, la salle communale est détruites, mais les plaques de métal qui composaient sa toiture peuvent être recyclées. En effet, en plus d’accueillir le siège de l’agence mobilière, le site offre des ateliers numériques pour permettre de construire soi-même des objets avec précision (de type fab-lab) ou encore un espace de location de véhicules différents (vélos, voitures, segway, charrettes….) Les parkings-vergers sont dotés de bornes électriques de rechargement.

Plan de toitures, maquette du projet

 

Plan de rez-de-chaussée

Volumétrie

Le projet s’appuie au maximum sur l’existant. Seule la salle communale est démantelée. Deux bâtiments seulement sont construits, alors que les bâtiments existants vides sont réinvestis.

Un nouveau bâtiment vient reprendre les volumes des start-up avec une légère rotation pour aligner son corps central avec l’entrepôt existant. Des toits vont venir couvrir certaines portions de terrain entre les constructions afin de pouvoir créer un espace continu plus grand si besoin (pour les halles de construction par exemple).

L’autre bâtiment vient s’aligner sur la rue et venir en porte-à-faux au-dessus du local électrique de l’antenne relais. Il forme un angle aigu pour s’aligner avec la voie cyclable et marquer l’entrée de la petite place centrale qui vient d’être créée.

Nouveaux éléments

Élévation depuis la rue principale

 

Références

Les références utilisées pour l’architecture du lieu sont celles qui suivent :

Architecture interactive, quand les écrans font architecture

Avec le développement du numérique et des nouvelles technologies, on assiste à une banalisation de l’écran de publicité, d’information, de mise en réseau. Que ce soit dans les centres de contrôle spatiaux ou dans les bourses, les réseaux et les écrans sont omniprésents mais souvent rajoutés, non pris en compte dans l’architecture. Les nouvelles technologies numériques mais aussi énergétiques vont sans doute promouvoir l’essor de ces écrans d’informations, afin de créer une ville interactive.

Intérêt dans le projet : mettre en réseau les acteurs de l’agences mobilière et informer les résidents, un lieu d’interactions sous toutes ses formes

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Plans des ateliers numériques

Les ateliers numériques se composent de trois bâtiments identiques et de l’ancien entrepôt. L’intégralité des parois de tous les bâtiments, y compris l’entrepôt, sont des parois ouvrables en tôles : ils peuvent avoir un aspect très fermé ou sembler n’être qu’un toit lorsqu’ils sont entièrement ouvert. Les plans montrent un exemple de possibilité d’ouverture.

Le bâtiment le plus à l’Ouest, proche d’un carrefour et dont un parking est accolé formant l’angle Sud-Ouest de la parcelle, accueille le point relais des mobilités : on peut y laisser son vélo et repartir avec une voiture, ou tout simplement venir charger son segway ou encore louer une charrette…

Le bâtiment central est entièrement voué à des outils numériques en libre-service. Les ordinateurs sont accessible directement depuis le talus.

Le bâtiment à l’Est comporte des ateliers, ainsi que des bureaux pour le personnel de la location et de la gestion des ateliers. Le talus donne sur un salon ouvert au public et qui permet de se détendre après un après-midi bricolage.

L’entrepôt accueille un café largemet ouvert vers l’extérieur avec un grand toit couvrant une terrasse.

Plan des ateliers numériques (les écrans en orange)

Plans du siège de l’Agence Mobilière

L’accueil des visiteurs sur le site se fait dans l’ancienne halte ferroviaire qui va diriger les nouveaux arrivés vers les bâtiments qui correspondent à leurs attentes. On y trouve aussi des ordinateurs en libre service.

Dans le nouveau bâtiment se trouve le siège de l’agence mobilière. Le rez-de-chaussée comprend un accueil, un data centre et des archives,  une salle commune de rencontre entre les chercheurs d’hébergement et des habitants de Marines prêts à loger quelqu’un, un bureau de rencontre pour rencontrer une personne impliquée plus précisément dans l’Agence Mobilière, ainsi qu’un espace libre d’expositions diverses (informations, arts…).

Plan du rez-de-chaussée (les écrans en orange)

Le 1er étage abritent d’autres bureaux de rencontre, une salle informatique en libre service, et une salle informatique réservée à ceux qui vont développer des applications en lien avec l’Agence Mobilière.

Plan du 1er étage (les écrans en orange)

Enfin, le 2nd étage accueille un dernier bureau de rencontre ainsi qu’une salle de réunion.

Plan du 2nd étage

 

La Nouvelle Métairie

Point relais du projet de révélation de la ville, le projet s’accroche à l’ancienne Métairie. Située en hauteur, à l’entrée Nord-Ouest de la ville, elle émerge au milieu des champs, alors facilement repérable depuis l’ancienne Route Royale vers Chars, la déviation, comme depuis la voie cyclable de l’Allée des Aménités.

Le projet s’inscrit dans la lisière de grande culture. Le projet fait réapparaitre les voies qui faisaient le paysage auparavant. Certaines voies sont des chemins qui longent les ruisseaux descendant du Caillouet. Des masses végétales et des alignements d’arbres signalent ces voies depuis le mail de la route historique. Le stationnement du projet se glisse le long de la voie d’accès du Chemin de la Métairie.

 

Parcelle dans laquelle s’inscrit la Nouvelle Métairie

Un nouveau point de vue sur les lisières

A cette échelle, on note que le projet se situe comme une ponctuation, un temps fort dans la promenade qui fait le tour de la ville et longe les différentes lisières accessibles aux habitants. Cette portion relie l’Allée des Aménités remise en serviceS au point culminant du Vexin sur la Butte du Caillouet. Un jeu de mise en scène par le parcours vient structurer son paysage. Il s’agit bien de pouvoir entrer et se retrouver au cœur des champs, s’y promener, y vivre, afin d’offrir un nouveau regard sur cette agriculture, passant par son accessibilité inédite.

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