Intégration et intensification du tissu végétal

Un fort caractère préexistant du site

L’intention première porte sur la gestion végétale du site. Les masses végétales représente une composante substantiel du site. L’idée est donc d’intégrer cette qualité paysagère au projet et même de l’intensifier. Une gestion différenciée des espaces végétalisés est envisageable.

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Un patrimoine architectural, industriel et social à conserver

Le deuxième parti pris est celui de ne pas faire table rase mais plutôt de préserver le bâtit préexistant et de l’intégrer au projet. Le bâtit conservé figure ci-dessous. On peut différencier les bâtiments de gare, les bâtiments industriels, et les friches industriels datant de l’époque du fonctionnement de l’usine à sucre sur place.

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Schéma de mobilité

Le quartier de la gare comme interface des moyens de mobilité

– Le réseau de mobilité douce comprend un axe Nord-Sud majeur qui s’intègre dans la logique de continuité de mobilité douce le long de la Viosne à l’échelle du parc naturel. Des ramifications secondaires viennent lier des sous-espaces urbain au site (terrain d’accueil pour gens du voyage, hameaux…)

– Le réseau ferrée vient s’ajouter, il se démultiplie en branches pour servir aux différents programmes accueillis par le MIAM.

– Enfin, la voirie est minimisée au maximum avec seulement un axe central permettant de desservir de manière optimale les programmes du MIAM.

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Le programme du MIAM : développement d’une plateforme multimodale impulsée par l’axe ferroviaire

Une déclinaison de l’activité agricole au cœur du quartier de gare.

Le développement d’une plateforme multimodale se décline en plusieurs activités liées à l’agriculture. Ces activités bénéficierai de l’accès au réseau ferré pour favoriser leur impulsion.

Un vaste espace paysagé est conservé et fonctionne également comme un réserve pour un développement futur.

Une zone agro-industrielle permet d’accueillir des entreprises et des artisans liées à l’activité agricole (ex : production de bois raméale / développement d’engrais naturels…).

Des activités de services de gare prennent également place(parking/espace d’attente connecté, services minutes, restauration…)

Pour finir le Grenier numérique est le cœur du projet. Il est l’espace de gestion logistique du flux agro-alimentaire. La ligne J dessert chaque gare de la vallée en produit alimentaire local. Chaque gare à une spécialité de production qui sera injecté dans le réseau. Ce bâtiment doit donc gérer le chargement et le déchargement des produits jusqu’à leur mise en vente.

 

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Génèse de sous-espaces publics aux qualités complémentaires

Profils de places diversifiés en réponse aux programmes mixtes du MIAM

Ces programmes bâtis génèrent des sous-espaces publics aux qualités complémentaires. L’espace centrale est la place du marché.

C’est donc cette place principale ainsi que le bâtiment majeur qu’elle comprend «  le grenier numérique » que l’on va détailler.

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d’une demande numérique à un service personnalisé de proximité

Le matin, le pendulaire part de son domicile pour se rendre à la gare via un moyen de cheminement de son choix. Le quartier de gare lui offre des services complémentaires. Il commande via son smartphone ou directement en gare son panier alimentaire en précisant sa composition ainsi que l’heure de disponibilité désirée. L’information est transmise au centre de gestion de le l’AMAP. L’information numérique est traitée pour qu’a l’heure exigée le panier soit prêt dans les agrothèques, des bibliothèques pour les paniers.

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Le grenier numérique – l’échelle architecturale

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L’ambiance de stockage est relativement froide. Cette déshumanisation accentue le contraste avec la place animée et dynamique autant de jour comme de nuit.

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Les plans et coupes du projet architectural « le grenier numérique » figurent ci-dessus. Le projet comprend une partie neuve ainsi qu’une partie de réhabilitation d’un hangar préexistant. L’intention architecturale repose sur l’imbrication spatiale des volumes. Cette hybridation permet par exemple de diner au restaurant au cœur d’une serre végétale expérimentale.

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L’imbrication se ressent en plan, au fur et à mesure des étages, Un déplacement des plateaux se ressent et ils génèrent des vues sur mezzanines.

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L’imbrication se ressent en plan, au fur et à mesure des étages, on a un espèce de déplacement avec des vues sur mezzanines. Les plans sont finalement très libres car les façades se détachent de la structure porteuse. Un travail est minutieux est apporté sur le traitement de l’enveloppe qui va donner un caractère au bâtiment. Une multitude de transparence est proposée et a été travaillé dans le détail. L’idée est de révéler à l’espace public cette grosse fabrique.

 

 

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