Étudiants

Ce projet a rassemblé pendant un semestre 10 étudiants en master 1, master 2 et erasmus.

Clémence AUMOND, Lucie FOULONNEAU, Florian GRIVEAU, Quentin HODÉ, Klára KOHOUTOVÁ, Xianglin KONG, Julie LAMARINS, Caroline MORIN, Clémence NOURY, Cristina TIBALDI

Us

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Le village d’Us perd de son activité. Us est un village dortoir, ou aucun des nombreux commerces présents n’ont survécu. Pourtant, la ligne de train Paris-Dieppe connecte Us à moins d’une heure de Saint-Lazare. La ligne J présente un fort potentiel d’attraction et de dynamique.
 
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  • Un marché d’intérêt métropolitain
  • La place publique du marché
  • Le grenier numérique
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  • Rencontre entre village et Viosne
  • Équipement public de proximité
  • Réhabilitation et extension d’un ancien corps de ferme

Métro fertile // Vallée active

Un tram-train axe de distribution et d’échange de marchandises agro-alimentaires, de voyageurs et d’activités au creux du vallon de la Viosne.

Les enjeux sont simples : redynamiser les villages de la vallée pour la rendre toujours plus rayonnante (avec sa ligne de train, sa rivière, sa promenade). Des friches ferroviaires et agricoles se trouvent souvent en fond de vallée, potentielles de projet et sont propices à l’activation des bords de la ligne J et de ses villages. Celui de Us présente les 2 types de friches que l’on va donc investir pour faire de Us un exemple de village attractif, accueillant des activités : services, loisirs, commerces. L’idée est de faire de la ligne J et de son collier de village une ligne épaisse d’accueil de toutes les activités villageoises (super-marché linéaire / hyper-activités linéaires) qui seraient donc reliées très facilement par ce tram-train.

Ce dernier offre un système de distribution agro-alimentaire novateur. Les circuits courts sont au service du pendulaire et de l’habitant et valorise la production de nourriture, sa distribution, sa commercialisation. Chaque village propose une spécificité de production agro-alimentaire.
De même, chaque village de la vallée propose un type d’activité/service. Les habitants utilisent donc ce tram-train pour rejoindre leurs diverses activités quotidiennes : cinéma, médiathèque, complexe sportif ou encore pôle enfance à Us.

Ce système au coeur de la vallée de la Viosne impulse une nouvelle manière de vivre le territoire rural.

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Attaches ferroviaires et fluviales des PNR à Paris

Le Vexin, sa ligne J et sa Viosne, un modèle parmi les autres PNR d’Ile de France

Us est situé dans la vallée de la Viosne du Vexin et dispose du passage du transilien J, une situation similaire à d’autres PNR. La démarche que l’on va suivre peut-être un témoin, un exemple pour les autres PNR qui entourent l’Ile de France. Ce qui fait la particularité de la ligne J, c’est qu’elle rejoint la mer.

 

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Réinvention du train Paris-Dieppe : une nouvelle lecture de la ligne J

D’un fonctionnement unilatéral à une injection centrale

Historiquement, la ligne J était un train de poissons avec comme injection unilatéral  de marchandise Dieppe. Aujourd’hui la ligne J peut être considéré comme un train de banlieue avec comme polarité Paris. Demain nous pouvons imaginer le Vexin comme une centralité de la ligne J avec une forte injection.

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Vers une extension et un augmentation du nombre de pendulaires, d’activités agro-alimentaires et de services

D’une attraction locale de voyageurs à un drainage intensifié, plus vaste
Intérêt croissant de la ligne J pour les  pendulaires

pendulaire

 

D’une diagonale du vide à l’effervescence de ventes directes aux habitants
Intérêt croissant de la ligne J pour les producteurs adeptes des circuits courts

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D’une vallée endormie à un foisonnement dynamique
Attraction de pôles d’activités et de services le long de la voie ferrée

activité

Projets architecturaux

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  • Un marché d’intérêt métropolitain
  • La place publique du marché
  • Le grenier numérique
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  • Rencontre entre village et Viosne
  • Équipement public de proximité
  • Réhabilitation et extension d’un ancien corps de ferme

Intégration et intensification du tissu végétal

Un fort caractère préexistant du site

L’intention première porte sur la gestion végétale du site. Les masses végétales représente une composante substantiel du site. L’idée est donc d’intégrer cette qualité paysagère au projet et même de l’intensifier. Une gestion différenciée des espaces végétalisés est envisageable.

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Un patrimoine architectural, industriel et social à conserver

Le deuxième parti pris est celui de ne pas faire table rase mais plutôt de préserver le bâtit préexistant et de l’intégrer au projet. Le bâtit conservé figure ci-dessous. On peut différencier les bâtiments de gare, les bâtiments industriels, et les friches industriels datant de l’époque du fonctionnement de l’usine à sucre sur place.

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Schéma de mobilité

Le quartier de la gare comme interface des moyens de mobilité

– Le réseau de mobilité douce comprend un axe Nord-Sud majeur qui s’intègre dans la logique de continuité de mobilité douce le long de la Viosne à l’échelle du parc naturel. Des ramifications secondaires viennent lier des sous-espaces urbain au site (terrain d’accueil pour gens du voyage, hameaux…)

– Le réseau ferrée vient s’ajouter, il se démultiplie en branches pour servir aux différents programmes accueillis par le MIAM.

– Enfin, la voirie est minimisée au maximum avec seulement un axe central permettant de desservir de manière optimale les programmes du MIAM.

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Le programme du MIAM : développement d’une plateforme multimodale impulsée par l’axe ferroviaire

Une déclinaison de l’activité agricole au cœur du quartier de gare.

Le développement d’une plateforme multimodale se décline en plusieurs activités liées à l’agriculture. Ces activités bénéficierai de l’accès au réseau ferré pour favoriser leur impulsion.

Un vaste espace paysagé est conservé et fonctionne également comme un réserve pour un développement futur.

Une zone agro-industrielle permet d’accueillir des entreprises et des artisans liées à l’activité agricole (ex : production de bois raméale / développement d’engrais naturels…).

Des activités de services de gare prennent également place(parking/espace d’attente connecté, services minutes, restauration…)

Pour finir le Grenier numérique est le cœur du projet. Il est l’espace de gestion logistique du flux agro-alimentaire. La ligne J dessert chaque gare de la vallée en produit alimentaire local. Chaque gare à une spécialité de production qui sera injecté dans le réseau. Ce bâtiment doit donc gérer le chargement et le déchargement des produits jusqu’à leur mise en vente.

 

programme

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Génèse de sous-espaces publics aux qualités complémentaires

Profils de places diversifiés en réponse aux programmes mixtes du MIAM

Ces programmes bâtis génèrent des sous-espaces publics aux qualités complémentaires. L’espace centrale est la place du marché.

C’est donc cette place principale ainsi que le bâtiment majeur qu’elle comprend «  le grenier numérique » que l’on va détailler.

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Schéma numérique

d’une demande numérique à un service personnalisé de proximité

Le matin, le pendulaire part de son domicile pour se rendre à la gare via un moyen de cheminement de son choix. Le quartier de gare lui offre des services complémentaires. Il commande via son smartphone ou directement en gare son panier alimentaire en précisant sa composition ainsi que l’heure de disponibilité désirée. L’information est transmise au centre de gestion de le l’AMAP. L’information numérique est traitée pour qu’a l’heure exigée le panier soit prêt dans les agrothèques, des bibliothèques pour les paniers.

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Le grenier numérique – l’échelle architecturale

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L’ambiance de stockage est relativement froide. Cette déshumanisation accentue le contraste avec la place animée et dynamique autant de jour comme de nuit.

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Les plans et coupes du projet architectural « le grenier numérique » figurent ci-dessus. Le projet comprend une partie neuve ainsi qu’une partie de réhabilitation d’un hangar préexistant. L’intention architecturale repose sur l’imbrication spatiale des volumes. Cette hybridation permet par exemple de diner au restaurant au cœur d’une serre végétale expérimentale.

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L’imbrication se ressent en plan, au fur et à mesure des étages, Un déplacement des plateaux se ressent et ils génèrent des vues sur mezzanines.

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L’imbrication se ressent en plan, au fur et à mesure des étages, on a un espèce de déplacement avec des vues sur mezzanines. Les plans sont finalement très libres car les façades se détachent de la structure porteuse. Un travail est minutieux est apporté sur le traitement de l’enveloppe qui va donner un caractère au bâtiment. Une multitude de transparence est proposée et a été travaillé dans le détail. L’idée est de révéler à l’espace public cette grosse fabrique.

 

 

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coupe

 

Le programme – Rencontres entre village et Viosne

Des services à la carte
La volonté énoncée précédemment est bien de reconnecter les équipements existants dans la ferme d’Amour en leur redonnant une nouvelle valeur déployée dans l’EPP, Equipement Public de Proximité. Comment profiter de l’école existante pour impulser une maison des enfants ? Comment donner une nouvelle image de la Mairie par une offre d’espaces partagés, de travail ? Et comment proposer des espaces de restauration, de vie et de repos à travers tout cela ?
Dans le programme, nous chercherons à répondre à de nouveaux besoins, grandissants. Avec l’ère du numérique, des bouleversements se lisent en profondeur, avec une évolution des usages sur des rythmes plus rapides qu’autrefois. La proposition de lieux de travail répond à des questions actuelles quant à cette possibilité de travail à distance grâce au numérique. En effet, le déplacement domicile/travail ne serait plus comme contraint et forcé mais des «tiers lieux», ces espaces entre lieux de travail et chez soi pourraient prendre place, notion du sociologue Ray Oldenburg qui les définissait comme «The great good place».
L’idée est de former des cocktails programmatiques pour croiser des usages, favorisant la mise en réseau des habitants, que ce soit pour le loisir, la détente ou le travail. Ce projet, où les enjeux sociaux sont forts, doit trouver des moyens pour résonner à plus grande échelle que la commune. Aujourd’hui, nous sommes dans une société individualiste, mais les évènements n’ont jamais rassemblés autant de
monde (concerts par exemple), le vivre ensemble en étant un gros fondement. Le site doit donc, bien sûr, impacter localement mais sa dynamique évènementielle sera aussi essentielle pour se créer son identité et fédérer des énergies en son sein : spectacles d’enfants en bord de Viosne, séminaires, …

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Plan masse et son contexte

Une intervention dans le centre du village qui impacte tout le fond de vallée et qui relient les différents équipements.

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Panoramas du site

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Plan RDC et intégration

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Vue de la Place de la liberté : un espace de mixité tourné vers le village, entre les enfants, les parents, habitants et retraités

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Terrasse sur la Viosne : Halte sur la grande promenade au long de la rivière

coupes

IMG_8311 Photo de maquette

Traitement de la matière

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referencesRAPPORT-FINAL-MORIN-54

Une architecture de mur en pierre à une architecture de peau en acier
Le travail architectural repose à la fois sur une réhabilitation et une extension,
où l’ensemble doit tout de même se lire avec une cohérence globale. Je tiens tout d’abord à tenir une posture : créer une architecture d’une époque, celle d’aujourd’hui, que je veux transmettre aux générations futures, tout en restant «en intelligence avec le lieu» comme a pu le dire Michel Corajoud. C’est à la fois en protégeant le corps de ferme existant et en innovant dans l’architecture
contemporaine que je veux refaire vivre ce lieu. Le nouveau type d’architecture, que je souhaite en parfaite harmonie mais aussi en contraste avec l’existant, cherchera donc à illustrer les potentialités de ce site. Les valeurs sensibles du lieu doivent se
révéler à travers son paysage, mais aussi à travers son architecture et notamment sa matérialité. Ici, ce sont différents patrimoines qu’il faut faire parler ensemble, entre ancien et contemporain. Les matériaux composant le corps de ferme existant sont la pierre calcaire formant des murs épais, avec pour couverture des tuiles plates, donnant cette ambiance chaleureuse de couleur sable et brique. L’extension se doit pour moi de rester dans ces tonalités chaleureuses mais avec des matériaux contemporains ou de récupération. En effet, la pierre se salit, s’oxyde au cours du
temps, je recherche alors un matériau durable et «vivant» dans l’extension : l’acier patinable. «Cet acier a un aspect presque velouté. Il est comme le bon vin et se bonifie avec le temps. Il lui faut de l’eau, de l’air, du soleil. Sa couleur rouille évolue, elle est changeante.» Bernard Kratz – Acier auto-patinable Le vocabulaire architectural développé ici cherche aussi à répondre à des défis contemporains, notamment en terme de durabilité. L’acier, qui conserve ses propriétés pendant des décennies et presque sans aucun entretien, est aussi la marque d’une modernité.