Les lisières habitées

La recomposition des lisières est aussi un travail exécuté par la branche Recherche-Action de l’Agence Mobilière. Aujourd’hui, Marines est une commune entourée par les champs bien qu’elle ne soit pas tournée vers cette ruralité. Le projet vise à relier Marines et ses environs proches par une délimitation des zones bâties pour certains quartiers de la ville, comme le nouveau quartier pavillonnaire, par une thématisation des cultures selon la géographie et les cultures existantes mettant en évidence les « pénétrantes » (voies routières formant une étoile en reliant les communes satellites de Marines), ainsi que par une redéfinition de l’appropriation des cultures agricoles.

Marines actuellement

Notre projet s’illustre donc par une recomposition de lisières épaisses formées par des cultures à promouvoir dans certains « quadrants » : les vignes sur les coteaux, le maraîchage proche des jardins partagés, les prairies équestres à proximité du centre équestre… En plus de ce travail d’organisation agricole, une trame de chemins est révélée ou créée, reprenant les anciennes voies ou les tracés parcellaires, pour relier Marines, sa campagne et ses villes satellites. L’ancienne voie ferrée (en gras), nouvelle vélotoroute, devient alors un axe majeur de circulation cyclable.

Projet des lisières et de la trame de chemins doux

A cette organisation s’ajoute une qualification des lisières proches en tant que champs d’espace public. Il s’agit d’espaces de culture agricole expérimentale qui forment deux équerres encadrant la ville. Ces espaces sont libres d’accès et chacun peut expérimenter selon ses envies.

Les équerres de champs d’espace public