Ces trois polarités s’organisent donc autour de la cour centrale recouverte des tuiles concassées du site – sous les tuiles la pleine terre- complétée par deux terrasses qui viennent ancrer le projet dans son site en révélant les mouvements de terrain, dans le prolongement du niveau de référence de la cour. L’une à l’Est apparaît comme une scène sur la ville rendant visible depuis la ville l’activité de fabrication des ateliers. Plateforme en béton, lieu de desserte des matériaux. L’autre à l’Ouest partagées entre le restaurant et la salle des débats. Terrasse en bois sur le paysage dont l’accès est mis en scène par la grange de la maquette, ménageant des vues sur les champs.
Sous le grand arbre de la cour un café, une sieste ou une rencontre.
Sous les cépées du patio je peins, je lis ou je regarde passer le temps et les gens.
Sous la tonnelle de la ruine les œuvres en image, les projets en débat ou les curieux en promenade.
En réponse à la ruine dont il ne reste que les murs, le projet associe des parois pleines et percées à des parois libres, mobiles et transparentes.
La nouvelle architecture de mur est mise en scène. Six pans de murs pleins sont choisis pour leur visibilité depuis le lointain comme murs signaux. Au loin, les parois colorées attisent la curiosité et font pressentir le fourmillement du lieu rendu clairement visible. Ce jeu de façade est pensé comme une action participative avec les futurs usagers de la Nouvelle Métairie qui en deviennent les acteurs.
Pendant le chantier, les RésidAnts de Marines sont invités à venir peindre dans la grande cour un fragment du bardage qui recouvrira ces murs participatifs, laissant alors une trace de leur passage.
Références